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Auto-sabotage psychologique : 3 petits mots à éviter de se dire !

Auto-sabotage psychologique

Auto-sabotage psychologique est un comportement ou une série de comportements que quelqu’un adopte consciemment ou inconsciemment et qui entrave sa propre réussite, son bien-être ou son épanouissement personnel. Cela signifie essentiellement que la personne crée des obstacles ou se met elle-même des bâtons dans les roues, souvent de manière involontaire.

Comme avec les mots qu’une personne utilise pour communiquer créent un répertoire de comportements qui peuvent mener au succès ou à l’échec. Parler de prospérité ou d’échec ne garantit pas automatiquement que ces choses se produiront. Cependant, la façon dont nous parlons de ces sujets et les croyances qui sous-tendent nos paroles peuvent avoir un impact sur notre attitude, notre motivation et nos actions.

Parler de prospérité de manière positive peut renforcer notre confiance en nos capacités et nous encourager à rechercher des opportunités et à travailler dur pour atteindre nos objectifs. De même, parler d’échec de manière constructive peut nous aider à apprendre de nos erreurs, à éviter de répéter les mêmes erreurs à l’avenir et à développer la résilience nécessaire pour surmonter les obstacles.

Cependant, si nous parlons de prospérité de manière obsessionnelle sans prendre d’actions concrètes pour l’atteindre, cela ne garantit pas nécessairement la prospérité. De même, parler constamment de l’échec de manière négative et défaitiste peut nous décourager et nous empêcher de persévérer dans nos efforts.

Non pas que si vous commencez à penser et à parler positivement, de bonnes choses se produiront comme par magie dans votre vie sans aucun effort, mais tant que vous ne changerez pas certains de vos mots, votre monde peut en souffrir.

Il existe des petits mots apparemment inoffensifs, mais qui peuvent pénaliser quiconque souhaite réussir dans ses efforts.

Dans cet article, je vais vous donner 3 mots qu’il faut éviter de se dire si l’on veut être plus épanouie ou réussir dans la vie et éviter de faire de l’ auto-sabotage psychologique

#1 Essayer

Le mot essayer inspire tout sauf la confiance ! Celui qui essaie échoue souvent.

Imaginez qu’un vétérinaire perd un animal lors d’une opération chirurgicale, il communiquera la triste nouvelle à la famille et dira : « Notre équipe a essayé de faire de son mieux, mais malheureusement nous l’avons perdu ».

S’il avait réussi à sauver l’animal, il n’aurait certainement pas commencé sa déclaration en disant « Nous avons essayé ».

Vous connaissez probablement quelqu’un qui, à chaque fois qu’il dit « je vais essayer d’être à l’heure », finit par être en retard !

Le mot essayer présuppose un échec et si vous avez l’intention d’accomplir quelque chose, vous devez le rayer de votre dictionnaire et le remplacer par des mots comme réussir, faire de votre mieux, s’efforcer et faire de votre mieux. Voir des exemples :

– « Je vais être à l’heure » au lieu de « Je vais essayer d’être à l’heure »

– « Je vais me lever tôt pour faire du sport » au lieu de « Je vais essayer de me lever tôt ».

– « Je vais apprendre l’anglais ! » au lieu de « Je vais essayer d’apprendre l’anglais ».

– « Je ferai de mon mieux pour faire les travaux vendredi » au lieu de « J’essaierai de faire les travaux vendredi ».

#2 Échec

« L’échec n’existe pas. Il n’y a que des résultats. Tony Robbins

Le problème n’est pas de trébucher, mais de s’accrocher à la pierre, dit le penseur ! Avez-vous déjà entendu dire que le succès va d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ? Alors! Il n’y a pas d’échecs, seulement des résultats et vos erreurs ne sont que des moyens de ne pas obtenir le résultat souhaité, considérez-les comme un apprentissage.

On dit que Thomas Edison, inventeur (du moins on lui attribue) de l’ampoule électrique, a échoué 9 999 mille fois avant d’obtenir un résultat positif, mais interrogé à ce sujet, il a répondu qu’il n’avait pas échoué 9 999 mille fois, mais avait découvert 9 999 façons de ne pas inventer l’ampoule électrique !

Parler de prospérité et d’échec peut influencer notre état d’esprit et notre comportement, mais c’est l’action positive, la planification et la persévérance qui sont les facteurs clés pour réaliser la prospérité et surmonter l’échec.

Les gens qui avancent ne reconnaissent pas l’échec. Tous les résultats, même indésirables, sont considérés comme des leçons.

# 3 Culpabilité. 

Image crédits : Freepcik et Pixabay

Ceux qui réussissent dans ce qu’ils font sont tout aussi humains que le reste d’entre nous, ce qui signifie qu’ils peuvent parfois faire des erreurs dans leurs interactions avec les autres. Ils peuvent dire ou faire des choses blessantes, ou saboter involontairement la progression d’un projet. La différence réside dans la manière dont ils réagissent face à ces erreurs.

Au lieu d’éviter la responsabilité de leurs actes, ils choisissent d’assumer cette responsabilité. Contrairement à la culpabilité, qui ne fait que susciter de la douleur et de la souffrance, le véritable regret les pousse à s’engager à corriger leurs erreurs. Ils comprennent que la culpabilité n’est pas productive et qu’elle ne permet pas de résoudre le problème.

Par conséquent, la leçon à retenir est de ne pas vous laisser submerger par la culpabilité. Au lieu de vous punir, avancez et prenez vos responsabilités. C’est ainsi que vous pouvez progresser et éviter de répéter les mêmes erreurs.

L’auto-sabotage psychologique peut aussi être le résultat de croyances limitantes, de peurs, de traumas passés ou d’autres problèmes psychologiques.

Il peut également être lié à des schémas de comportement appris au fil du temps. Pour surmonter l’auto-sabotage, il est souvent nécessaire de travailler sur la connaissance de soi, la gestion des émotions et le développement de stratégies pour changer ces schémas de comportement négatifs. Le soutien d’un thérapeute ou d’un coach personnel peut être utile pour aider à identifier et à surmonter l’auto-sabotage psychologique.

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Publié par Jean-Charles Réno

À propos de l’auteur: j'aime la nature et l'écologie mais je m'intéresse aussi à la psychologie et la spiritualité, je pense que tout est lié. Je suis arrivé dans l’équipe d’ESM en 2016 après avoir étudié en Angleterre et passé plusieurs années en Australie . Depuis toujours, je suis soucieux de la nature et de mon impact sur l’environnement. Ainsi, par le biais d’informations, j’essaie de contribuer à l’amélioration de l’environnement et de jouer un rôle dans l’éveil des consciences afin de rendre le monde un peu meilleur chaque jour.

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