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Un documentaire de la BBC suggère que Jésus était un moine bouddhiste nommé Issa ayant passé plus de 16 ans en Inde et au Tibet

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Image crédit : Pixabay

Un documentaire de la BBC suggère que Jésus était un moine bouddhiste nommé Issa ayant passé plus de 16 ans en Inde et au Tibet

Des révélations troublantes sur les « années d’absence » de Jésus mais sont-elles vraies ?

Ce documentaire retrace l’histoire d’un chef religieux juif et prédicateur connu sous le nom de Jésus-Christ, mais il laisse également entendre que Jésus était un moine bouddhiste. De ce point de vue, Jésus n’aurait donc pas été crucifié comme tel; au lieu de cela, il est dit qu’il a voyagé très loin pendant de nombreuses années. Selon le documentaire, Jésus aurait été enterré à Roza Bal Shrine, Srinagar, au Cachemire.

Beaucoup de choses ont longtemps été ignorées sur Jesus en raison d’un manque d’informations concernant sa vie entre l’âge de 13 et 29 ans en Palestine – on appelle cela ses « années d’absence ». Toutefois en 1887, un médecin russe nommé Nicolas Notovitch se rendit en Inde, au Tibet et en Afghanistan pour écrire ‘La vie inconnue de Jésus-Christ

Lors de l’un de ses périples, Nicolas Notovitch se cassa la jambe et fut ramené au monastère de Hemis au Ladakh pour y être soigné. Deux grands volumes tibétains de couleur jaune lui ont été alors présentés: La vie de Saint Issa. Il y a lu que Jésus (ou Issa, le fils de Dieu) est né au premier siècle en Israël, et que les savants Védiques l’ont instruit de l’âge de 13 ans jusqu’à l’âge de 29 ans.

Un lama a expliqué que « Issa est un grand prophète, l’un des premiers après les vingt-deux bouddhas. Il est plus grand que tous les Dalaï-Lamas, car il fait partie de la spiritualité de notre Seigneur. Il est celui qui vous a éclairé, qui a ramené les principes fondamentaux aux âmes frivoles, et qui a permis à chaque être humain de distinguer le bien du mal. Son nom et ses actes figurent dans nos écrits sacrés. Et en lisant sa merveilleuse existence, passée au milieu d’un peuple égaré et infidèle, nous pleurons de l’horrible péché des païens qui, après l’avoir torturé, l’ont mis à mort.

Le voyage bouddhiste de Jésus (de 13 à 29 ans, et de fin trentaine à 80 ans)

Lorsqu’un grand bouddhiste ou saint homme périt, les sages analysent les étoiles et les présages naturels pour le guider vers un nouveau-né qui est sa réincarnation. L’enfant est pris par la suite pour être éduqué dans la foi bouddhiste; ce qui est assez similaire à l’histoire traditionnelle des Trois Rois Mages. Selon un grand lama, « Jésus a visité notre pays et le Cachemire pour étudier le bouddhisme. Il a été inspiré par les lois et la sagesse de Bouddha ». Le philosophe et scientifique russe, Nicholas Roerich, ajoute que « Jésus a vécu dans plusieurs villes anciennes de l’Inde telles que Benares ou Varanasi. Issa était aimé de tout le monde parce qu’il habitait en paix avec les Vaishyas et les Shudras qu’il conseillait et aidait.

De toute évidence, Jésus a enseigné dans les villes saintes de Purî(Jagannath), Bénarès (en Uttar Pradesh) et Rajagriha (Bihar), ce qui a conduit les Brahmanes à le forcer à fuir vers l’Himalaya pour continuer ses études. Le chercheur allemand Holger Kersten expose que « Le jeune garçon arriva dans une région du Sindh (se situant à un carrefour entre les mondes iranien et indien, l’Asie centrale et le golfe persique) en compagnie de marchands. Il s’installa parmi les Aryens avec l’intention de se perfectionner et d’apprendre des lois du grand Bouddha. Il a beaucoup voyagé dans le pays des cinq rivières (Punjab), et est resté brièvement avec les Jaïns avant de se rendre à Jagannath. »

Il est également dit que Jésus aurait rendu visite à des colons juifs en Afghanistan qui avaient fui l’empereur juif Nebuchadnezzar. Les locaux disent que Jésus a passé des années dans la vallée du Cachemire, jusqu’à ses 80 ans. Cela signifie que Jésus aurait passé 61 à 65 ans en Inde, au Tibet et dans les régions environnantes. Ici encore, on pense qu’il aurait été enterré au sanctuaire de Roza Bal à Srinagar, au Cachemire.

Les textes découverts à Nag Hammadi (Egypte) et ceux qui sont dans l’évangile de Thomas soutiennent beaucoup de ces notions. En outre, The Original Jesus, de Gruber E.R. et Kersten H & Les Évangiles secrets seraient des sources fiables.

Regardez la vidéo ci-dessous pour mieux comprendre ces révélations.

La controverse

Selon ses détracteurs cet ouvrage comporterait de nombreuses incohérences historiques. Par exemple, il est historiquement impossible que des bouddhistes de l’Himalaya tibétain aient rencontré le Christ ou aient été informés de sa vie par des témoins occulaires, pour la bonne raison que le bouddhisme n’a pénétré au Tibet que sept siècles après le début de l’ère chrétienne.
Notovitch aurait également emprunté quelques idées à la Théosophie très en vogue dans les milieux occultistes de l’époque, nottament à l’ouvrage de Isis dévoilé de H. P. Blavatsky, dans lequel l’auteur fait référence à un hypothétique voyage du Christ dans les contreforts himalayens.
De plus selon Max Müller, un des orientalistes les plus connus de l’époque, une enquête réalisée sur place au monastère tibétain aurait révélé que Notovitch et le lama du monastère de Hémis, celui-là même qui aurait donné à N. Notovitch les précieux rouleaux, …ne l’ont jamais rencontré. Müller fit connaître une lettre datée du 29 juin 1894 écrite par une Anglaise qui disait s’être rendue à Leh en Ladakh à la fameuse lamaserie de Hemis dans le but de vérifier le récit de Notovitch. Elle témoignait du fait que selon son abbé, « il n’y avait pas un seul mot de vrai dans toute cette histoire. Depuis cinquante ans au moins, aucun Russe n’y était jamais venu, personne ne s’y était jamais fait soigner une jambe cassée et on n’avait connaissance d’aucune vie du Christ » (Edgar J. Goodspeed, Famous Biblical Hoaxes. Grand Rapids : Baker Book House, 1956, page 11).

Une même histoire ou un même Mythe ? des comparaisons troublantes

L’histoire de Jésus et Bouddha offre des points de comparaison innombrables. Tout d’abord, leurs deux naissances auront quelque chose de miraculeux. Elles se dérouleront lors d’un voyage et attireront la présence de vieillards, Siméon, le pieux et Asita, l’ascète, qui reconnaîtront dans ces enfants des futurs sauveurs de l’humanité. “Guidé par l’Esprit, Siméon vint au temple, et quand les parents entrèrent, portant l’enfant Jésus pour faire ce qui prescrivait la Loi, Siméon le prit dans se bras et loua Dieu, car il avait vu le Messie du Seigneur” (Luc, 2.25-28)
“Le sage aux longs cheveux regarda l’enfant, et avec une grande joie le prit dans ses bras et dit : “Il n’y a rien de comparable à ceci : voici l’ultime, voici l’homme parfait”. (Sutta Nipata, 689.691)
Le Bouddha était fils de roi, de la famille des Sakya et après avoir vécu en prince, il quitta le monde et devint ascète. Jésus naît dans une famille modeste, mais on fait remonter son arbre généalogique jusqu’au roi David, le faisant par là également un descendant des rois.

Vers la trentaine, chacun d’eux vivra des expériences transformatrices. Ils devront vaincre soit le démon soit Mara, le tentateur. ls atteignent alors l’éveil à leur nature divine et retournent servir l’humanité par leurs paroles et leurs actes.

“Car le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour une multitude”. (Marc, 10.45)

“Je suis votre caution pour ne pas revenir, pour ne pas subir la lourde loi de la réincarnation”. (Itivuttaka 1.1.6)

Tels deux médecins de l’âme, ils proposent une nouvelle vision de l’homme et de l’humanité dépouillée du carcan aveuglant de l’égoïsme, de la séparativité et de l’exclusivisme. C’est en pratiquant des valeurs de générosité, de compassion et d’ouverture à l’autre que la Pleine Conscience ou le Saint Esprit peuvent faire naître au coeur de chacun la graine du Bouddha ou la graine de sénevé, la nature lumineuse de l’esprit.

Ni Bouddha, ni Jésus ne souhaitent créer de nouvelles religions. Ils aspirent à réformer la société, en apportant une exigence morale d’application des principes, pas toujours bien acceptée par les instances au pouvoir. Leurs messages comportent une dimension universelle qui transgresse les convenances sociales de leur temps et dans ce sens provoquent des réponses plus ou moins violentes dans leurs sociétés respectives. Le Bouddha, bien qu’attaqué par les brahmanes pourra continuer à enseigner jusqu’à son extinction naturelle à l’âge de quatre vingt ans. Jésus, au contraire, sera condamné et s’offrira en sacrifice pour l’humanité à travers sa crucifixion.
Leurs morts sont ressenties profondément par la nature toute entière qui s’exprime par des tonnerres et tremblements de terre. “De nouveau, Jésus poussa un grand cri. Il rendit le souffle. Alors le voile du Temple se déchira en deux de haut en bas. La terre trembla. Les pierres se fendirent”. (Matthieu, 27.50 et 51) “Lorsque le Seigneur Béni trépassa, il y eut un grand tremblement de terre, terrible, à faire dresser les cheveux sur la tête, accompagné par un bruit de tonnerre.” (Digha Nikaya, 16.6.10)

Il y eut un mouvement progressif de divinisation de leur personne. Celle du Christ s’acheva lors du Concile de Nicée au IVe siècle ; le Bouddha terrestre quant à lui devint aussi le Bouddha cosmique quelques siècles plus tard.

Jésus parle de Bouddha dans le livre d’Urantia !

Et puis… tant qu’on est dans le mythe et la légende citons encore ces paroles attribuées à Jésus sur Bouddha dans le livre d’Urantia.

Le livre d’Urantia. Fascicule 132. – Le séjour à Rome – 7. Voyages autour de Rome

P.1466 – §3 Ce fut dans la montagne, au cours de leur voyage en Suisse, que Jésus eut, avec le père et le fils, un entretien de toute une journée sur le bouddhisme. Ganid avait bien des fois posé à Jésus des questions directes sur Bouddha, mais avait toujours reçu des réponses plus ou moins évasives. Ce jour-là, en présence de son fils, le père posa à Jésus une question directe concernant Bouddha et reçut une réponse directe. Gonod dit : “ Je voudrais réellement savoir ce que tu penses de Bouddha. ” Et Jésus répondit :

P.1466 – §4 “ Votre Bouddha fut très supérieur à votre bouddhisme. Bouddha fut un grand homme, et même un prophète pour son peuple, mais un prophète orphelin. Je veux dire par là que, de bonne heure, il perdit de vue son Père spirituel, le Père qui est aux cieux. Son expérience fut tragique. Il essaya de vivre et d’enseigner en tant que messager de Dieu, mais sans Dieu. Bouddha dirigea son navire sauveur droit vers le port de sécurité, jusqu’à l’entrée du havre de salut des mortels, et,là, à cause de plans de navigation erronés, le bon navire s’échoua à la côte.

Il y est resté pendant de nombreuses générations, immobile et presque irrémédiablement bloqué. Beaucoup de vos compatriotes sont restés sur ce bateau pendant toutes ces années. Ils vivent à portée de voix des eaux tranquilles du havre, mais refusent d’y entrer parce que la noble embarcation du bon Bouddha a eu la malchance d’échouer juste à côté du port. Les peuples bouddhistes n’entreront jamais dans cette rade à moins d’abandonner le navire philosophique de leur prophète et de saisir son noble esprit. Si votre peuple était resté fidèle à l’esprit de Bouddha, il y a longtemps que vous seriez entrés dans votre havre de tranquillité d’esprit, de repos d’âme et d’assurance de salut.

P.1467 – §1 “ Tu vois, Gonod, Bouddha connaissait Dieu en esprit, mais ne réussit pas à le découvrir clairement en pensée ; les Juifs découvrirent Dieu en pensée, mais manquèrent dans une large mesure de le connaître en esprit. Aujourd’hui, les Bouddhistes pataugent dans une philosophie sans Dieu, tandis que mon peuple est pitoyablement enchainé à la crainte d’un Dieu et dépourvu d’une philosophie révélatrice de vie et de liberté. Vous avez une philosophie sans Dieu ; les Juifs ont un Dieu, mais sont largement dépourvus d’une philosophie de vie qui y soit reliée. Faute d’avoir la vision de Dieu en tant qu’esprit et Père, Bouddha n’a pas réussi à apporter dans son enseignement l’énergie morale et la force motrice spirituelle qu’une religion doit posséder pour changer une race et élever une nation. ”

Conclusion ?

Au cours des siècles divers essais fantaisistes virent le jour dans le but de combler l’intervalle de temps qui n’est pas décris dans les évangiles. On a situé cette période de la biographie du Christ tour à tour :
– En Égypte pour être initié dans les anciens mystères et leur magie.
– En Angleterre avec Joseph d’Arimathée (dont le récit prétend qu’il est son oncle et qu’il viendra encore en Angleterre après la mort du Christ pour y apporter le saint Graal, calice de la dernière cène).
– En Inde, en Perse et au Tibet pour s’y instruire auprès de divers yogis et mahatmas.
Quoiqu’il en soit la légende rapportée par le Dr Notovitch semble être une collection de témoignages oculaires, un livre de contes racontés par des marchands indigènes arrivant de Palestine où ils s’adonnaient à faire des affaires durant l’exécution controversée d’un homme connu comme «le roi des juifs». Ce genre de service de nouvelles de bouche à oreille est toujours très populaire dans les bazars fantastiques de Calcutta et de Bombay.
En l’absense d’éléments textuels probants de l’époque il est difficile de conclure et cet intervale de temps de la vie du Christ continuera à exciter l’imaginaire fécond des spiritualistes… ( source )

Sources :
https://livre.fnac.com/a287750/Raphael-Liogier-Jesus-Bouddha-d-Occident
La vie inconnue de Jésus-Christ en Inde et au Tibet de Nicolas Notovitch (Auteur), Christian Bouchet
https://www.final-age.net/La-vie-inconnue-de-Jesus-Christ-en.html?artsuite=2
https://protestantsdanslaville.org/gilles-castelnau-libres-opinions/gl43a.htm
https://enigmej.free.fr/essai.pdf
https://perceval.over-blog.net/article-la-vie-opportunite-ou-souffrance-christianisme-et-bouddhisme-39184539.html
https://www.nouvelleacropole.org/articles/article.asp?id=281
https://www.ocoo.eu/docs/

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Publié par Sandra Véringa

J’ai rejoint l’équipe ESM en 2014. Il y a beaucoup de choses qui se passent sur la planète qui vont à l’encontre de mes valeurs, j’ai voulu faire de mon mieux pour jouer un rôle dans la création de changements. Depuis que je travaille pour ESM, il y a eu de grands changements dans ma vie et j’espère pouvoir sensibiliser et faire changer la mentalité de notre société.

3 Commentaires

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  1. Sans pouvoir donner plus de précisions j’avais lu dans les années 70 qu’il y avait des traces du passage de Jésus au Tibet. Les tibétains m’ont appris beaucoup, ça ma conforté sur la réalité de Jésus et sur son origine divine incontestable. En parler aux chrétiens les fait sauter en l’air, ils sont sectaires.

  2. Bonjour.
    Ce qui est encourageant est que la BBC ait montré ce documentaire. Cela participe à modifier des certitudes sur Jésus.
    Un site américain parle de Jésus Issa, et comme il fait référence à Héléna Blavatsky, je pense que le channel de ce site restitue ses lectures de Héléna. Lui-même posant la question de la vie de Jésus de 13 à 29 ans.

    La source que j’utilise fidèlement est Alice Bailey, Communicante de Djaw Khool.
    Il y a le site tibétain.com. Une fenêtre permet d’écrire le mot Jésus, et les extraits avec Jésus s’affichent.
    Jésus passa sa 4ème Initiation – nommée la croix. Son corps dense ( solide, liquide, gazeux) se dissipa dans les éthers. Son corps devint composé de matière éthérique. Donc, il n’a pu être enterré.
    Qu’il ait vécu et voyagé selon l’itinéraire de cette carte, j’y ai foi.
    D.K parle des divers Instructeurs depuis le début de l’Humanité.
    L’Instructeur Bouddha, puis à sa suite l’Instructeur Le Christ, via Jésus.
    Jésus passa sa 5ème Initiation, la dernière, en l’identité Appolonyus de Tyane. Dont parlent Alexandre Moryason et Guillaume Delaage.

    D.K en offre son portrait physique. A l’opposé de tout ce que l’on voit.
    Il est dans un corps syrien, voyageant beaucoup en Europe et aux Amériques.
    Il s’apprête à s’occuper du christianisme et du Vatican. Je suppose aussi de donner la vérité sur sa Vie et ce concile de Nicée.

    Ceci pour nourrir les recherches.

  3. Interessant comme article, merci beaucoup. Pas simple a comprendre mais en le relisant ca se digere mieux. je sens que tout cela est vrai, j en parlerai autour de moi.

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