Abdul Sattar Edhi est né en Inde, 1er janvier 1928 dans le petit village de Bantva,
En 1947 sa famille émigre au Pakistan.
À l’adolescence, il quitte l’école et commence à travailler comme commerçant dans le marché du textile, et se bat sans relâche pour les pauvres jusqu’à mendier afin de pouvoir les nourrir.
Mise à jour le 27/12/2020
Il a lancé son organisation d’aide sociale avec seulement 50 $, et aujourd’hui cette organisme de bien-être est l’une des plus grandes au Pakistan.
Abdul Sattar Edhi a dirigé d’innombrables cuisines et maisons de réadaptation, abris pour femmes abandonnées, enfants et handicapés. Il a participé à d’innombrables missions de secours en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique, et est venu en aide aux victimes de l’ouragan Katrina.
Il n’a jamais gagné un prix Nobel de la paix ou même en a exigé un.
Après avoir créé l’Edhi Trust, son organisation d’aide sociale, il a lancé un appel pour récolter des fonds afin de l’agrandir, car elle ne dispose alors que de très peu de moyens face à la tâche monumentale qui l’attend. Par exemple, en 1951, Edhi conduit sa première ambulance qu’il surnomme « the poor man’s van » (« la camionnette du pauvre »).
À l’aide de cette voiture, il parcoure les rues de Karachi et transporte les malades gratuitement, se chargeant lui-même des funérailles des « sans famille ». S’il rencontre un sans-abri ou une personne blessée, il n’hésite pas à le transporter pour le ramener dans un des centres d’accueil de sa fondation. Aujourd’hui encore, les ambulances d’Abdul Sattar Edhi sont visibles sur n’importe quelle route du Pakistan et forment le premier système de transports sanitaires du pays, loin devant les ambulances publiques ou privées.
Ni Edhi ni sa femme n’ont perçu de salaire. Ils vivaient sur les titres d’État que Edhi avait acheté il y a de nombreuses années. Il ne possédait que 3 habits traditionnels pakistanais, salwar-kameez.
Au moment de sa mort, il fait don de tous ses organes aux personnes nécessiteuses.
Ses dernières paroles furent: « Prenez soin des pauvres de mon pays. »
Ce qui est particulièrement étonnant, c’est qu’il n’a jamais possédé de voiture ou de maison.
Les seules choses qu’Abdul possédait avant sa mort étaient une chaise, une charpie et un bureau que son ami lui avait donné il y a bien longtemps. Son avoir net avant sa mort s’élevait à 0 $.
Voici quelques-unes de ses meilleures citations:
« Aucune religion n’est plus grande que l’humanité. Ma religion est l’humanitarisme; qui est la base de toute religion dans le monde. »
« Je n’ai pas eu une grande éducation. Mais à quoi sert l’éducation si nous ne sommes pas des êtres humains avant tout ?
Mon école est le bien-être de l’humanité. »
S’il vous plaît, montrez du respect à l’égard de ce grand homme, surtout si vous voulez vivre dans un monde avec plus de personnes comme lui. En effet, il convient de mentionner cet homme, afin que le monde puisse savoir ce qu’il a fait et qu’il y a de bonnes personnes sur Terre.
P.S. Voici une charpie au cas ou vous vous posiez la question:
Références
- AFP | Dawn.com, « Celebrated humanitarian Abdul Sattar Edhi passes away in Karachi » 8 juillet 2016 (consulté en juillet 2016)
- « Abdul Sattar Edhi et la paix : une lueur d’espoir au Pakistan | Pax Christi France »
- François Musseau, « Abdul Sattar Edhi, 70 ans, a créé au Pakistan un empire caritatif avec bureaux à New York, à Londres et à Tokyo. Père Teresa. » [archive], sur liberation.fr, 12 septembre 1998 (consulté en juillet 2016)
- Saadia Qamar, « Abdul Sattar Edhi passes away in Karachi » sur The Express Tribune, 8 juillet 2016 (consulté le 12 août 2016)
- « Founder Profile » , sur edhi.org (consulté le 9 juillet 2016)
- « Abdul Sattar Edhi – Lauréat Balzan biographie » sur balzan.org, octobre 2010 (consulté le 9 juillet 2016)
- François Giraud, « Pakistan : La fondation EDHI, principal réseau d’ambulances », sur helpdoctors.org, 22 juin 2008 (consulté en juillet 2016)
- fr.wikipedia.org/wiki/Abdul_Sattar_Edhi
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