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Connaissez-vous la différence entre les sociopathes et les psychopathes ?

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Connaissez-vous la différence entre les sociopathes et les psychopathes ?

Les Troubles de la Personnalité Antisociale sont très populaires dans la psychologie pop ces derniers temps, et comme avec la plupart des choses relatives à la psychologie, ils sont très mal compris. Les gens emploient « psychopathe » et « sociopathe » comme des termes interchangeables, mais ce n’est pas du tout le cas.

Les deux troubles relèvent des Troubles de la Personnalité Antisociale. Les psychologues ont tendance à différencier les deux groupes par certains facteurs, et ils ont beaucoup de choses en commun. Les deux ont tendance à être charmants, même s’ils sont incapables de faire preuve d’empathie normalement avec les autres. Ils ont tendance à ne pas tenir compte des normes sociales et des lois, ils ne tiennent pas compte des droits d’autrui, il leur manque le sentiment de culpabilité, et ils ont tendance à être violents.

Les psychopathes sont dangereux. Ils sont violents et cruels, et souvent carrément sinistres. Ils ne montrent aucun remord pour leurs actions, généralement à cause d’une lésion dans une partie de leur cerveau responsable de la peur et du jugement, que l’on connaît sous le nom d’amygdale. Les psychopathes commettent des crimes de sang-froid. Ils ont soif de contrôle et d’impulsivité, et possèdent un instinct de prédateur. Ils ont tendance à être froids, calculateurs et manipulateurs. Ils font souvent tout ce qu’ils peuvent pour réussir quoi qu’il arrive. Les sociopathes, d’autre part ne s’intègrent pas aussi facilement. Ils se fichent de réussir ou non. Ils se fichent de savoir si on les aime ou non. Ils ont tendance à être introvertis et ne s’attachent pas vraiment aux autres et ne se conforment pas aux normes sociales.

Les psychopathes sont excellents dans le monde professionnel. Ils arrivent souvent en haut du classement, piétinant les autres au passage. Les sociopathes ont plus de mal à faire partie de la société, et cela inclut d’avoir un emploi.

Les psychologues ne savent pas clairement d’où vient ce trouble de la personnalité. Ils pensent que les psychopathes sont nés avec cela. Les sociopathes seraient créés par leur environnement. Les psychopathes sont courageux contrairement aux sociopathes. Les psychopathes ne font pas la différence entre le bien et le mal ; les sociopathes oui. Mais ils sont tous les deux capables de ruiner des vies et de détruire des relations.

Les psychopathes ont peu de conscience. Ils savent que voler est illégal, mais ils le feront de toute façon. Les psychopathes et les sociopathes dans une certaine mesure ne parviennent pas à comprendre que prendre 100 € de votre portefeuille signifie que vous ne pourrez pas payer votre loyer à temps.

Martha Stout, auteure de The sociopath next door, pense qu’il y a environ 1 personne sur 25 qui souffre d’une certaine forme de TPA. Elle pense qu’il y a 1 personne sur 25 qui est totalement impitoyable et sadique.

« Sans la moindre culpabilité ou le moindre remord, un personne sur vingt-cinq peut faire n’importe quoi. »

Claire C.
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Publié par Claire C.

À propos de l’auteure: J’ai toujours été passionnée par tout ce qui avait trait à la spiritualité et son influence sur nous tant sur le plan psychologique que spirituel. Depuis que j’ai intégré l’équipe d’ESM en 2013, je mets au service toutes mes connaissances pour aider au mieux les gens qui en ont besoin et qui cherchent des réponses à leurs nombreuses questions. J’espère pouvoir y contribuer un peu chaque jour.

2 Commentaires

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  1. Il ne faut pas oublier que ces troubles de la personnalité sont définis par rapport à une norme sociale qui est en quelque sorte le modèle typique de la majorité des gens. Le psychopathe se démarque alors par sa différence par rapport à l’ensemble, ils ne s’intègrent pas dans la structure sociale selon ses règles et ses codes de vie en société.

    Par contre, lorsqu’on les étudie en tant que membres de l’espèce humaine, ils apparaissent comme les individus les mieux prédisposés pour assurer la survie de l’espèce. C’est par leur insensibilité à tout ce qui occasionne du stress prolongé, des humeurs dépressives et une impossibilité d’envisager toute idée de suicide, qu’ils sont capables de s’adapter tout en demeurant efficaces à n’importe quel type de situation. S’ils sont socialement nuisibles, ils sont humainement puissants. Ils ont effectivement le tempérament de prédateur et il est important de noter que chez les espèces animales, chez les insectes et quelques espèces végétales, la prédation est un phénomène foncièrement naturel par lequel se maintient l’équilibre de l’écosystème et la survie des espèces. Si une espèce cessait subitement d’être prédatrice, elle serait éliminée du règne du vivant et mettrait en danger la survie d’autres espèces qui y sont liés dans la chaîne alimentaire.

    L’histoire de l’Homme nous montre également que durant plus de 200 000 ans les hominidés jusqu’à l’avènement de l’homo sapiens ont prospéré comme espèce en pratiquant la prédation librement sans restrictions sociales. Ce n’est que depuis qu’il a commencé à former des sociétés et à vivre en communauté sans limite de nombre (plutôt récent, entre 5 000 et 12 000 ans) que l’Homme a développé des fonctions et des habiletés dites « sociales », l’empathie, le stress relationnel, la culpabilité, la compassion ect. Ce ne sont pas des fonctions naturelles mais des fonctions sociales et l’Homme ne vit en société organisées que depuis peu de temps à l’échelle du temps terrestre où les premières formes de vie seraient apparues il y a 3,85 milliards d’années.

    Alors dans une perspective globale, en évitant de restreindre l’Homme à son unique définition sociale, il semble que ce que l’humain est devenu en se socialisant ait engendré plus d’inconvénients que d’avantages au plan des chances de survie de son espèce. Jamais l’humain socialisé n’a réussi à créer autant de maux et de dangers que depuis quelques milliers d’années où est socialisé et encore pire depuis les 200 dernières années où il s’est donné des moyens réels et plus efficaces que jamais de bousculer l’équilibre de l’écosystème dans lequel il a sa place, comme toutes autres espèces dont sa survie dépend.

    Au plan de l’espèce humaine et de la vie en général, l’homme socialisé serait en conséquence plus dangereux que les psychopathes. Il y a pire encore que de tuer quelques individus ici et là pour des nécessités utiles que d’adopter un mode de vie général qui met en danger toute une espèce et même plusieurs. Alors oui dans la vie en société, les psychopathes dérangent et font peur, mais si ce 1% de la population mondiale qu’ils représentent devait disparaître, nous aurons alors perdu la trace du modèle humain le mieux équipé pour assurer la pérennité de l’espèce humaine.

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