
La question ultime
Un utilisateur de Reddit du nom de GeometryThing a récemment lancé le défi suivant : « Vous pouvez poser n’importe quelle question à Dieu, que lui demandez-vous ? » Étonnamment, malgré la diversité des interrogations, tout se ramène à une question essentielle sur laquelle l’ensemble des réponses converge, et c’est la dernière de cette liste.
Avant de vous plonger dans les questionnements des autres, prenez un moment pour réfléchir à ce que VOUS aimeriez savoir. La réponse reflète généralement une quête de sens profond, une recherche de conclusion ou la compréhension d’un concept douloureux qui menace votre identité.
Souvent, il s’agit d’interroger Dieu sur ce que l’esprit humain ne peut expliquer par des preuves tangibles, comme l’au-delà, l’amour, la mort, le sens de la vie ou l’origine du monde. Tout cela converge en une seule interrogation : « Comment va ma mère ? » — Noodlepotdreams
La douleur de la perte
Il n’existe pas de douleur plus grande que celle de perdre un être cher, en particulier celui qui nous a donné la vie. Après le décès de sa mère, il est naturel de se demander où se trouve la personne qui nous a accueillis dans ce monde et sur laquelle nous dépendions pour survivre. On espère souvent qu’elle vit désormais dans un monde meilleur ou qu’elle se trouve aux côtés de Dieu.
Un internaute a commenté : « Si vous croyez à cela, je pense qu’elle va bien et que, par le fait même de poser des questions à son sujet, vous manifestez l’amour qu’elle vous porte. » Une autre personne, qui avait récemment perdu sa mère, a ajouté : « J’étais sur le point de poser exactement la même question. Je sais que nos mères se portent bien et veillent sur nous depuis là-haut. »
Le libre arbitre et le destin
Le débat sur le libre arbitre n’est jamais loin de cette discussion. Par exemple, comment expliquer que, si Dieu sait déjà tout ce qui arrivera, mon choix de commettre un acte inapproprié n’ait pas plus de conséquences sur ma responsabilité ? Si je tue un homme et que Dieu en avait déjà connaissance, alors pourquoi devrais-je m’excuser ? Cette interrogation, posée par Fancy_Carr, remet en question la coexistence du destin et du libre arbitre.
Le concept de destin semble, à première vue, en contradiction avec celui du libre arbitre. Tandis que le destin peut représenter une fin prometteuse de richesse, d’amour et de bonheur, il est difficile d’accepter que, malgré tous nos efforts, certains finissent par commettre des erreurs et à s’enliser dans la routine.
Une approche équilibrée consiste à considérer que le destin offre des opportunités et que le libre arbitre détermine si nous les saisissons ou non. Autrement dit, le destin englobe notre potentiel, tandis que le libre arbitre trace le chemin que nous choisissons.
Quel est notre objectif individuel ?
La question du but individuel dans la vie demeure centrale. Un internaute, KeepRunningFromMom, interroge : « Vous affirmez que chacun a un but, mais si un bébé meurt immédiatement après sa naissance ou si des sans-abri disparaissent dans l’oubli, quel est donc ce but ? » La réponse à cette interrogation pousse à une réflexion plus approfondie.
Pour ceux qui cherchent encore leur raison d’être, il est parfois surprenant de constater que la numérologie, notamment celle basée sur la date de naissance, peut révéler des aspects insoupçonnés sur la manière d’atteindre ses objectifs et d’exploiter pleinement son potentiel.
Qu’est-ce qui ne va pas chez certains d’entre nous ?
« Peux-tu venir remettre les gens dans le droit chemin ? Certaines de tes créations sont nulles. » — ThinkingAboutStuf
L’un des grands débats en psychologie et en philosophie porte sur la nature humaine. Sommes-nous tous fondamentalement bons à la naissance, mais corrompus par notre environnement ? Ou bien certains d’entre nous naissent-ils avec des traits profondément négatifs, indépendants de leur volonté ?
Le philosophe Aristote soutenait que la moralité s’apprend. Selon lui, nous naissons comme des créatures amorales, susceptibles de faire le mal si nous ne recevons pas l’éducation et l’encadrement nécessaires pour évoluer. À l’inverse, Sigmund Freud voyait les nourrissons comme des pages blanches sur le plan moral, dotées dès le départ de la capacité de faire le bien.
Mais si cela est vrai, pourquoi certaines personnes semblent-elles totalement dépourvues d’empathie ou de sens moral ? Cette question, toujours d’actualité, reste sans réponse définitive.
Quel est l’intérêt du cancer ?
Parmi les interrogations les plus poignantes adressées à Dieu, celle-ci revient souvent : pourquoi le cancer ? Et plus précisément, pourquoi des enfants innocents, qui n’ont rien fait de mal, tombent-ils malades et meurent prématurément ?
Une personne a tenté de formuler une réponse : « Je pense que Dieu ne désigne pas les enfants du doigt pour leur donner le cancer. Dieu a créé le bac à sable, et tout est un jeu de hasard. Les décisions collectives de l’humanité, combinées au hasard, ont conduit à ce résultat. »
Cela amène une autre question, encore plus troublante : si Dieu n’a pas directement créé le cancer, pourquoi a-t-il conçu un univers où cette maladie existe ? Le cancer est-il apparu dès les premiers organismes vivants ? Était-il présent chez les unicellulaires ? À quel moment de l’évolution cette défaillance est-elle survenue ? On sait aujourd’hui que le cancer touche aussi bien les plantes que les animaux. Il est peut-être simplement le fruit de mécanismes biologiques complexes qui, parfois, tournent mal.
Cela mène inévitablement à une pensée encore plus difficile : Dieu aurait-il pu faire une erreur ? Ou bien fait-il simplement confiance à la nature et à ses lois, quitte à ce qu’elles produisent, parfois, de la souffrance ?
Ces questions ne trouvent pas de réponses faciles, mais elles traduisent toutes une profonde volonté humaine de comprendre ce qui, en apparence, n’a aucun sens.
L’œuf ou la poule : qui est venu en premier ?
« L’œuf ou la poule est-il venu en premier ? » — Nolovve
Parfois, on cherche simplement une réponse aux choses simples de la vie, comme la sempiternelle question : qu’est-ce qui est arrivé en premier, la poule ou l’œuf ? Ce dilemme de causalité repose sur une contradiction apparente : tous les poussins naissent d’œufs, et tous les œufs de poule sont pondus par des poules. Alors, comment l’un a-t-il pu apparaître avant l’autre ?
Nous n’avons peut-être pas besoin de Dieu pour répondre à cette question, car la science semble nous offrir une piste convaincante. Les œufs amniotiques, qui permettent aux embryons de se développer hors de l’eau, sont apparus il y a environ 340 millions d’années, bien avant que les premières poules ne foulent la Terre, il y a environ 58 000 ans.
Autrement dit, l’œuf est venu bien avant la poule. Les œufs existaient déjà chez les reptiles, les amphibiens et d’autres formes de vie bien antérieures à nos volailles modernes. Ce sont les mutations génétiques au fil des générations qui ont conduit à l’apparition de la poule telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Juste « Pourquoi » ?
« Pourquoi ? » — Katie_Emm
Parfois, une seule question suffit à résumer toutes les autres. Elle ne précise rien, et pourtant elle dit tout. Le simple « pourquoi » est peut-être la question la plus humaine qui soit. Pourquoi sommes-nous ici ? Pourquoi l’univers existe-t-il ? Pourquoi la vie, si elle doit se terminer par la mort ? Pourquoi la souffrance, la maladie, l’injustice ? Pourquoi la conscience ? Pourquoi maintenant ?
Cette interrogation ouverte ne cherche pas toujours une réponse précise. Elle traduit un besoin profond de sens, une volonté de comprendre ce que les mots peinent à exprimer. Le « pourquoi » touche aussi bien à l’univers qu’à notre expérience personnelle. Pourquoi êtes-vous en train de lire ces lignes ? Pourquoi agissez-vous comme vous le faites ? Pourquoi espérez-vous, aimez-vous, souffrez-vous ?
Chacun de nous a son propre « pourquoi ». Il guide nos choix, façonne nos décisions, nourrit nos rêves et soutient notre volonté d’avancer. C’est ce « pourquoi » qui donne un sens à notre existence et définit notre identité.
Alors, si vous aviez l’occasion de demander à Dieu « pourquoi », qu’aimeriez-vous vraiment entendre ? Quelle réponse pourrait apaiser votre cœur, ou éclairer votre chemin ?