C’est plus facile à dire qu’à faire, mais parfois il suffit d’un changement de perspective pour vous libérer des fardeaux que vous portez sur vos épaules.
« Certains pensent que tenir bon et s’accrocher sont des signes qui reflètent une grande force. Cependant, il y a des moments, où il faut beaucoup plus de force pour savoir quand lâcher-prise et le faire ensuite. » ~ Ann Landers
« Pardonnez aux autres, non pas parce qu’ils méritent le pardon, mais parce que vous méritez la paix d’esprit »
Lorsque nous venons dans ce monde, nous n’avons pas la moindre idée de ce qu’est la douleur, la tromperie ou la trahison.
Nous gardons en nous ces sentiments alors que nous tentons de surmonter la vie, cependant, ceux-ci peuvent s’intensifier au fil du temps si nous ne parvenons pas à aller en nous pour éliminer ces pensées toxiques de notre corps énergétique. Garder des rancunes peut littéralement nous rendre malade; et provoquer la ‘mal-a-dit’ de l’esprit, en se répercutant ensuite par des maladies physiques.
Dans un premier temps, il ne sera pas facile de pardonner aux personnes qui nous ont blessé, mais cela est nécessaire si nous voulons évoluer et nous libérer de la « souffrance physique », comme Eckhart Tolle l’appelle dans son livre « Le pouvoir du moment présent ». Ces conseils vont vous aider à ouvrir la guérison émotionnelle, et ainsi permettre à la lumière de briller à nouveau dans votre âme.
Voici six façons de pardonner et de lâcher-prise:
1. Concentrez vous à devenir la meilleure version de vous-même.
« Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l’ancien »
Les blessures & la guérison..
Aussi simple que ce concept puisse paraître, beaucoup d’entre nous oublions que celui-ci forme notre quotidien. Beaucoup de souffrance persiste sur notre planète parce que ceux qui ont été blessés gardent en vie la douleur, et la transmettent aux autres. Pour éviter la propagation de cette mal-a-dit de l’esprit et de l’âme, vous devez reconnaître que vous avez le contrôle sur vos propres émotions, et que personne ne peut vous affecter négativement à moins que vous lui donniez l’autorisation. Concentrez toute votre énergie à vous construire, et non à démolir les autres.
Le résultat final est le même, mais vous vous sentirez beaucoup plus accompli en vous améliorant vous-même qu’en détruisant les autres. De plus, vous trouverez la paix intérieure, ce qui est beaucoup plus agréable que de conserver les pensées toxiques.
1 N’essayez pas, soyez juste présent.
Bien que se fixer et atteindre des objectifs fasse partie de la vie, ne permettez pas au processus d’atteindre de nouveaux sommets et de vous empêcher de rester ancré dans le moment présent. Vous devez accepter où vous en êtes maintenant avant de pouvoir oeuvrer vers le pardon. Même alors, ne craignez pas l’écart qu’il y a entre votre état de conscience et le fait de pardonner aux autres – il suffit juste de prendre une étape à la fois, et de rester présent à tous les stades du processus.
Lorsque vous abandonnez la nécessité d’essayer, vous permettez à votre état naturel de remonter sans effort à la surface. Croyez en vous et rappelez-vous que vous avez à cet instant un potentiel incroyable en tant qu’être spirituel. De la même manière que vous ne devez pas vous accrocher à la douleur passée, vous ne devriez notamment pas vous infliger davantage de douleur en critiquant vos progrès. Respirez profondément, et rappelez-vous que vous avez beaucoup plus de valeur que vous ne le pensez.
2. Envoyez des pensées d’amour à ceux qui vous blessent.
« L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour le peut. » – Martin Luther King, Jr.
Souhaiter du mal à autrui ne fera que vous détruire en fin de compte. Pensez-y – lorsque vous envoyez des ondes négatives dans l’univers, cela affaiblit votre propre vibration, invitant ainsi le mauvais karma dans votre vie. Vous attirez ce que vous êtes…
Donc quand vous cherchez à vous venger, vous ne faites que perpétuer la douleur que vous ressentez dans votre propre vie. Vous n’êtes libre que lorsque vous vous abandonnez à l’amour, donc vous devez aimer ceux qui vous ont causé de la souffrance, aussi dur que cela puisse paraître.
« Pardonne aux autres, non pas parce qu’ils méritent le pardon, mais simplement parce que toi, tu mérites la paix! »
Vous n’êtes pas obligé de le faire du jour au lendemain, mais en adoptant les bons gestes qui permettent d’amplifier l’amour dans votre coeur, vous déboucherez toujours sur un résultat positif. Au moment où vous renoncez à votre dépendance à la douleur sentimentale, c’est là que vous réalisez l’épanouissement et la libération ultime.
4. Ne vous identifiez pas à n’importe quelles pensées – observez-les silencieusement.
Nous nous causons parfois délibérément de la douleur en nous attachant à nos pensées au lieu de les regarder avec la pleine conscience. Notre ego cherche toujours à lutter pour avoir le contrôle, donc la clé ici consiste à prendre du recul. Ne cherchez pas à éliminer ou à changer vos pensées; devenez tout simplement conscient de celles-ci. Une fois que vous développerez la pleine conscience dans votre esprit, vous réaliserez que l’Ego cherche juste à vous jouer des tours.
Votre vrai soi réside dans votre coeur et dans votre âme – en accordant plus d’attention à vos sentiments plutôt qu’à vos pensées, vous commencerez à fonctionner à un niveau vibratoire plus élevé, et les pensées destructrices de votre passé seront de moins en moins dans votre esprit.
La National Science Foundation a estimé que nous avons en moyenne entre 70.000 à 80.000 pensées par jour, dont 80% qui sont négatives, et 95% qui se répètent. Ce qui signifie qu’on ne pense pas vraiment – on se souvient. Afin de créer des connexions pour des pensées plus utiles dans notre cerveau, nous devons éviter d’étiqueter ces pensées comme « bonnes » ou « mauvaises ». Ce sont tout simplement des pensées, et elles ne vous appartiennent pas réellement – elles sont libres d’aller et venir à leur aise de la conscience collective. Vous ne pouvez pas avoir le contrôle sur ce qui pénètre votre cerveau, mais vous pouvez contrôler la façon dont vous réagissez.
5. Rappelez-vous qu’il est irréaliste d’espérer la perfection
Nous vivons dans un monde où faire des erreurs est une chose inévitable, et nous en faisons tous. Alors que certaines erreurs ont des conséquences pires que d’autres, beaucoup se produisent accidentellement, et non volontairement. Nous tentons tous de survivre, et la plupart d’entre nous ne souhaitons pas intentionnellement du mal aux autres.
Réalisez que nous sommes tous dans le même bateau, au bord du même précipice. Chacun d’entre nous tente de se maintenir à flot, mais parfois nous coulons dans cette épreuve de la vie. Est-ce que cela signifie que nous devrions être punis parce que nous avons glissé et chuté cette fois-là? Permettez aux gens d’avoir le droit à l’erreur pour pouvoir grandir, et rappelez-vous que vous avez déjà probablement fait la même erreur.
Il est beaucoup plus facile de pardonner aux autres lorsque vous vous souvenez qu’ils sont des êtres humains, tout comme vous, et qu’ils sont vulnérables aux mêmes mésaventures et obstacles.
Si vous êtes prêt à pardonner et à lâcher-prise, répétez l’affirmation suivante:
« JE PARDONNE ET JE ME LIBERE. JE ME LAISSE LA POSSIBILITÉ DE CONNAITRE UN AVENIR PROMETTEUR! »
6. Avant de vouloir « lâcher », il faut également savoir ce à quoi nous « tenons » ?
Au début de toute « prise » se trouve l’ego, une conviction, un ressenti dont tout découle. Moi, Antoine ou Laurent, j’existe indépendamment du tout, séparé, seul face à l’autre personne, c’est-à-dire tout le reste, tout ce qui n’est pas « moi » et qui, étant « autre », n’obéit pas toujours à ma loi. L’identification à ce très cher moi se paie au prix fort : me ressentant séparé, je vis à la fois dans la peur et dans une illusion de toute-puissance. « Seul contre tous », « Après moi le déluge », telles sont en somme les deux croyances sur lesquelles se dresse l’ego.
Lâcher-prise, c’est abandonner une illusion, celle de la séparation.
Cette action ne sous-entend en rien une négation de l’individualité. Antoine reste Antoine, Laurent demeure Laurent. Simplement, la partie se reconnaît comme expression du tout, la vague se sait forme du grand océan et, du même coup, reconnaît les autres vagues comme autant d’expressions de ce qu’elle-même est au plus profond.
Par un apparent paradoxe, l’autre à la fois disparaît – nul ne peut plus m’être surtout étranger – et se trouve comme jamais reconnu dans sa différence existentielle. Le moi séparé cesse d’être le leitmotive, la mesure de toute chose. Il n’y a plus de moi pour exiger de l’autre qu’il se conforme à mes critères.
Le lâcher-prise se arrive dès lors que le moi veut bien accepter de l’autre, de tout autre, qu’il soit autre.
« Beaucoup d’entre nous pensent que tenir le coup nous rend plus fort ; mais parfois c’est le fait de lâcher prise. » ~ Hermann Hesse –
Sandra Véringa
Je lit vos articles régulièrement car je suis en reconstruction de mon MOI et je prends des notes aussi je vous remerci car vous m’aider à me guérir du mal de l’Âme.
vouloir pardonner à tous prix,ok,mais ne donne t’on pas aux autres l’idée que l’on passe pour un imbécile ?
Je pense que lorsque l’on en est à « Pardonne aux autres, non pas parce qu’ils méritent le pardon, mais simplement parce que toi, tu mérites la paix! » passer pour un imbécile ne fait pas parti de nos pensées….enfin, c’est ce que je pense.
A force de penser et demandé de l’aide a mon univers , on peut tu faire envoyer notre énergie a une personne qu’on aimes a la folie