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Au-delà de la dualité, de la division où quand nos croyances ne sont plus des certitudes, où l’intérieur devient un refuge

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Entre croyances et certitudes 

Au-delà de la dualité, de la division où quand nos croyances ne sont plus des certitudes, où l’intérieur devient un refuge.

Dans ce climat de division et d’échauffement social, je me permets d’apporter une ouverture et un questionnement sur nos systèmes de croyances. 

À l’heure actuelle, que nous ayons recours aux médias ou non, qu’importe nos croyances et nos opinions, nous sommes pris dans ce changement de paradigme majeur.

Peut-être, à l’exception de ceux qui ont déjà fait le voyage vers une vie alternative ou bien plus loin encore. Même si nous n’avons pas tous vécu le confinement de manière égale selon nos niveaux de vie, nous l’avons tous vécu. Nous avons eu un changement radical dans nos vies. Nous nous sommes beaucoup plus retrouvés face à la réalité du quotidien en dehors du travail ou des projets. Qu’importe le résultat, l’effet consécutif, nous l’avons tous vécu, nous sommes réunis en cela.

Contrairement à ce qu’il pourrait paraître, je n’ai pas envie de critiquer ou autre, je souhaite divulguer un message d’espoir. Je vais parler de mes observations, puis de mon expérience pour ouvrir sur une vision plus large du sujet.

Je reste sur des faits pour que mes propos parlent à tous et sortent du système de croyances.

J’observe que depuis notre enfance, nous avons une éducation qui nous apprend à vivre ensemble certes, mais aussi la compétition (notes) et la normalisation (règles non souples). Nous ne partons pas du besoin, du rythme de l’enfant mais c’est plutôt à lui de s’adapter au système éducatif. Cela s’observe d’autant plus chez les déficients mentaux, les autistes ou autres, comme les hypersensibles par exemple. Ceux qui ne peuvent devenir des travailleurs sortent du système éducatif. Nous sommes formés essentiellement à devenir des travailleurs. C’est un fait. Nous apprenons donc à la fois à être ensemble mais à nous valoriser avec des notes ou des comportements. Nous sommes pris entre l’individualisme et la normalisation.

La dualité s’instaure dès le plus jeune âge. Sans compter l’apprentissage des catégorisations, les différences raciales, sexuelles, genrées qui se rajoutent à l’évolution de l’enfant. Par ailleurs, jusqu’à la faculté, nous apprenons à réciter, reformuler, faire des recherches mais pas à créer à partir de nouveaux schémas de pensées ou de mélanger des courants entre eux ou autres. Bref, à innover. Nous n’apprenons pas à être complètement autonomes, à aller puiser les ressources à l’intérieur, mais essentiellement à l’extérieur. Être autonome, c’est gérer ses propres dépendances, ce n’est pas l’indépendance. Ce n’est pas mauvais en soi, juste peut-être pas assez équilibré ? 

  • Pourquoi ne pas penser tout simplement que nous sommes nous-mêmes avant tout, donc dotés d’un libre-arbitre au-delà du déterminisme ?
  • Pourquoi ne pas voir la différence comme une richesse qui se complète avec celle des autres ?
  • Pourquoi ne pas laisser autant de place à la créativité et à la pensée autonome ? 

Nous ne sommes pas sans savoir que le monde est fait de risques et que plus nous nous sentons menacés, plus le besoin de sécurité se fait sentir. Donc dans un monde où nous n’avons plus de dieu pour nous protéger, où le climat menace, où la terre devient incontrôlable, nous nous retournons vers nos politiciens, nos institutions, nos valeurs ancestrales et nos religions ou autres si l’on en a pour retrouver un sentiment de sécurité.

Depuis l’enfance, depuis notre famille, nous avons appris que l’extérieur était notre salut. Si nous avions appris à être solidaires, cela aurait pu être une force mais nous sommes pris dans cette distanciation de l’autre par la compétition, la différenciation et nous nous isolons dans nos choix. Et nous en avons en réserve. Les médias et réseaux sociaux nous donnent une masse d’informations qui peut nous perdre si nous ne restons pas en phase avec nos valeurs et besoins propres ou que nous oublions nos capacités intuitives. Cela créé un climat de division, car même en vivant des choses similaires, personne ne réagit de la même manière, ce qui est bien naturel. Nous sommes donc face à un paradoxe : la solution vient de l’extérieur, mais l’extérieur a ses limites. 

Pour en sortir, l’idée serait de ne pas rester uniquement dans la dualité sans regarder ce qui nous unit.

Toutes les images / Pixabay

Ce qui est souvent beaucoup plus important que les différences, surtout en ce qui concerne les besoins primordiaux. Ce sont les stratégies pour répondre à nos besoins qui s’opposent parfois. Ne serait-il pas intéressant d’ouvrir le champ des possibles pour s’adapter à plus de contextes ?

Nous oublions également, que nos cultures ou avis divergents sont importants pour créer une richesse dans le monde et permettre une évolution. Nous pouvons être en désaccord tout en nous respectant. Les points de vue multiples ont plus de chance de donner des solutions à un problème, qu’une personne seule. Cela peut paraître utopique, et pourtant certains peuples sont porteurs de ce savoir, de cette capacité à accepter la divergence d’opinion et à en faire une force. Je pense aux amérindiens du Nord de l’Amérique avec leur cercle de parole. 

Ce qui permet de passer de la dualité à la complémentarité et d’utiliser l’extérieur non comme un sauveur ou un adversaire mais comme un allié. 

Je continuerai sur l’importance de la solidarité et la différenciation entre le comportement humain dans un environnement qui conditionne et un environnement qui ouvre. 

Mais avant cela, je pense qu’il est important que j’avance sur un point central, la croyance et la certitude. Quelle est sa frontière ?

Là je montrais qu’avec des connaissances et des faits on peut sortir de la certitude et de la croyance. L’empirisme est la base de la science mais cela ne fait pas tout. La morale, les valeurs appartiennent à des expériences mais aussi des croyances collectives. 

Pour éclaircir mon propos et vous faire comprendre ce qui m’a amené à me questionner à ce sujet, je vais vous parler d’une expérience personnelle qui m’a fait changer de perspective sur nos valeurs et systèmes de croyances, voire certitudes. 

Malgré un contexte familial plutôt propice à l’ouverture d’esprit, la créativité, l’autonomie et un anticonformisme naturel, je me suis retrouvée face à mes limites. Pour reconnaître cela, il faut connaître ses peurs les plus profondes et y faire face. Cela demande un travail sur soi des plus honnêtes. Depuis que je suis enfant, comme beaucoup de personnes de la génération Y et même bien d’autres intégrés ou non dans la société, nous avons imprimé en nous des croyances liées à nos expériences. Les miennes étaient : je ne mérite pas l’amour, je n’ai pas ma place dans la société. 

Une autre plus courante est : le changement ne peut se faire que par la souffrance, l’amour ne peut se trouver qu’à l’extérieur de moi-même. Elles sont ancrées dans nos cellules et viennent des générations précédentes. 

Je pensais que le monde était contre moi, étant donné le nombre d’expériences difficiles. Pourtant, je suis une personne qui met un point d’honneur à voir un enseignement derrière chaque obstacle et à voir les ombres comme des alarmes. J’ai toujours pensé que la souffrance était inhérente à la vie, mais finalement cela ne dépend t-il pas de la manière dont nous accueillons ce qui nous arrive ? 

Néanmoins, ce dont on ne se rend pas facilement compte, c’est à quel point nous nous ajoutons des souffrances.

Par peur de souffrir, nous souffrons. Surtout parce que la peur du vide, de la mort, de l’inconnu est très présente dans notre société. Le moment présent devient un ennemi, puisqu’il nous amène à être face à soi-même, face au silence du mental, face aux émotions. Des choses que nous n’apprenons guère à gérer et à voir comme une ressource qui cache l’intuition. Nous sommes comme amputés d’une partie de nous-mêmes.

Pourquoi ? Parce que peu de choses sont faites pour que nous l’expérimentions, dorénavant, même pendant l’enfance, les écrans prennent peu à peu la place à la créativité. Nous allons de plus en plus vite, nous ne prenons plus le temps de prendre de la distance et de regarder à l’intérieur. Nous oublions d’apprendre à utiliser nos propres ressources. Nous comptons sur celles de ceux qui se proclament aptes à répondre à nos besoins à notre place. Cela se fait à l’échelle de la famille, puis de l’école, puis du travail, puis du gouvernement à diverses échelles. 

Mais actuellement, nous sommes dans un moment instable où nos ressources sont le capitalisme et la science et nous nous rendons compte qu’ils ne suffisent pas toujours à nous rassurer sur nos insécurités.

Car comme toutes choses, ils ont leur limites. Parallèlement, j’ai trouvé les miennes également. J’ai dû accepter de recevoir des autres et de faire des choix, prioriser mais accepter mon rythme, mes besoins ne sont pas les mêmes que la plupart des gens et pourtant ils ne sont pas opposés mais complémentaires. Je prends du temps à respecter mes valeurs jusqu’au bout, même si cela m’amène à être en marge de la société pour certains points. Je me respecte moi. Petit à petit, les ressources extérieures deviennent moins essentielles, même si multiples, elles me permettent d’élargir mon champ des possibles avec mes ressources intérieures. Je ne me focalise pas sur une ou deux solutions et évite la dépendance, l’insécurité. Cela demande, des remises en question, mais nous n’excluons pas, nous incluons de plus en plus de choses. Et je donne une chance à d’autres générations de faire ce choix également, si un inconscient collectif existe. Je me considère comme maître de mon destin autrement dit de mon intention. Je vais revenir sur ce concept.

Par ailleurs, durant le confinement j’ai brisé mes certitudes, ce qui permet plus de place au doute et d’élargir les croyances. Un peu comme pendant que j’ai eu la Covid : être face au vide plus souvent, avec des outils d’occupation limités, eh bien, cela oblige à regarder en face et lever le voile des illusions. Cet état de conscience modifié par un autre rythme nous fait à la fois prendre du recul et voir les choses différemment. Je me suis notamment rendu compte, que « croire » est bien différent de la manière dont nous le définissons dans le langage courant.

En ce qui concerne les croyances, mon mental avait envie d’être ouvert à toutes les possibilités, car pour moi c’est là où réside la liberté, ne pas être coincé dans un dogme mais s’adapter selon l’expérience qui se présente à nous.

Ce qui fait que le passé n’est plus qu’une expérience et que des choses nouvelles sont envisageables. Intégrer cette pensée, dans le cœur et en faire des actes est complètement autre chose. J’avais tellement peur de l’incarnation, de vivre et non de mourir. Car la seule certitude que nous avons factuellement, c’est que la souffrance liée au changement permanent peut s’éprouver pendant la vie. Je rejetais la vie et donc m’enfermais dans le passé ou le futur, dans des croyances enfermantes où j’attendais que ça soit l’extérieur qui m’apporte la rédemption, la connaissance de qui je suis, mes projets de vie etc. Je cherchais des certitudes, je m’identifiais à ce qui m’arrangeais, me sécurisais et non à ce qui était. Je faisais des demandes inconscientes mais peu avec le cœur. Cela créait beaucoup de colère et de frustration en moi car la vie ne nous amène que ce qui correspond à nos certitudes dont nos peurs, autrement dit ce qui reflète notre pensée. Si nous ne nous attendons qu’à une chose, elle a de grandes chances d’arriver. Et souvent, ce processus est inconscient, ce qui donne l’impression que nous avons rarement les choses comme nous les voulons.

Lorsque c’est une demande consciente et pour l’intérêt collectif dont le nôtre, elle nous amène ce qui vient essentiellement de notre âme, du cœur. J’évoque ici, la loi de l’attraction, le pouvoir de l’intention  ou encore les synchronicités. Là où nous avons une intention mais pas d’attentes sur le résultat en terme de manifestation, de temporalité. Souvent, les solutions nous sont propres et ne sont pas forcément uniques. Plus nous avons d’attentes, plus nous créons des nœuds. Si nous laissons de l’espace, alors les choses arrivent à nous sous la forme qui sera la plus juste pour nous, qu’importe que nous l’ayons appréhendé ou non. Je vous invite à lire l’ouvrage : « se souvenir du futur » de Romuald Leterrier, qui vous permettra d’étayer mes propos. 

Pour résumer, ce qui vient des peurs ou de la certitude est souvent rigide et arrive comme un obstacle pour nous permettre un enseignement, alors que ce qui vient du cœur arrive de la manière la plus fluide et la plus juste pour nous. Bien évidemment, cela inclut une bonne connaissance de soi à travers l’écoute de ses émotions, ses besoins et la reconnaissance de nos limites. Je vous invite à aller vers la communication non violente pour cela, c’est un très bon outil. Mais il y en a plein d’autres …

C’est ce qui nous amène à la gestion de nos émotions, nos pensées et donc de notre monde intérieur. Avec ce genre d’expérience, on se rend compte que c’est notre intérieur qui gère notre vie. Ce n’est plus la matière qui génère la conscience mais la conscience qui inclut la matière. Beaucoup de travaux en physique quantique vont dans ce sens, je vous invite à y jeter un coup d’œil si cela vous dit. On devient alors maître de soi-même. Nous comprenons que l’intérieur et l’extérieur sont comme des vases communicants et surtout que le premier mouvement vient de l’intérieur. Souvent, nos certitudes cachent des peurs pour nous permettre une certaine sécurité intérieure et palier ce phénomène. Le problème c’est qu’elle nous enferme dans un système de pensée qui ne s’adapte pas au changement, et ne s’ouvre pas à plusieurs possibilités qui pourraient nous enrichir davantage. Elle est exclusive. Mais si la sécurité était plutôt de dépasser ces peurs, en minimisant les attentes, en prenant en compte que le changement est constant et que la vie est remplie de risques et d’imprévus certes, mais que l’ouverture permet d’avoir d’autant plus de solutions ???

C’est là, que je vais différencier la croyance de la certitude. La croyance n’est pas permanente, elle permet la compréhension d’une expérience selon les données du moment, mais elle reste inclusive. Elle admet qu’elle n’est pas une réponse exhaustive et s’ouvre à de nouveaux possibles. La croyance admet une part de doute, une part de nous reconnaît qu’elle ne sait pas tout. Accepter ses limites et s’ouvrir est une belle liberté mais aussi un gage de sécurité. Cela nous rend plus souple face à la vie et le chaos que nous vivons de plus en plus.  

Avant de continuer vers la conclusion, je voudrais que l’on s’arrête pour discuter d’un point crucial.

Nous avons développé l’idée de l’importance de multiplier les possibles et d’apprendre à aller les chercher les réponses à l’intérieur, car notre force est l’union avec nos émotions, finalement nos peurs, qui ont des choses à exprimer. Nous avons donc différencié croyances et certitudes pour laisser de l’espace à cette écoute et ouverture. Mais ceci est uniquement issu du mental, de pensées que nous choisissons ou pas de nourrir. Il existe une autre forme de croyance ou expérience, qui se dévoile lorsque l’on donne la place au cœur comme guide : l’intuition autrement dit la foi. Cela implique d’englober le mental mais de développer en plus un lâcher-prise. Ce qui aide à faire face aux situations où vous n’avez pas de réponse ou compréhension de suite, où les solutions sont sur le long terme, où des choix difficiles sont à faire. Par expérience, les choix du cœur, ceux que l’on fait sans passer par le mental, cette petite voix qui arrive toujours en premier, eh bien ne se trompe jamais. Souvent parce qu’elle vient des synchronicités. L’intégration prend du temps, pour différencier l’intuition du mental, une observation de soi, de ses valeurs, besoins, envies sont importantes. Mais on peut la détecter par sa spontanéité, sa rapidité, les sensations dans le corps, sa potentialité naturelle et non par l’expérience. Les noms et analogies viennent du mental alors que ce qui est de l’ordre de l’intuition va plutôt être descriptif, imagé, fragmenté, en mouvement. Cette autre forme de croyance ouvre encore un champ des possibles. 

Ces différentes formes de croyances en dehors de la certitude : donc la mémoire des faits, l’observation ou l’empirisme, l’expérience des synchronicités, l’intuition, l’expérience seul ou en groupe ouvrent un champ des possibles beaucoup plus large que la certitude. Par exemple, ce n’est pas parce que je ne crois pas en quelque chose, que je réfute cette chose, en terme de probabilité je pense que c’est peu probable. Voilà la différence, on laisse une place au doute, au changement, à l’évolution. 

Voyons maintenant concrètement ce qui nous y amène : 

Ce qui permet cette souplesse extérieure, peut être compris avec l’analogie de l’arbre. Les racines sont profondes et solides. Nous écoutons notre rythme, nos besoins, nos valeurs, ce qui nous donne l’espace pour nous ouvrir et nous adapter aux aléas. Plus nous cultivons notre force intérieure, admettons notre responsabilité face à ce qui nous arrive, plus nous prenons de la distance et réagissons non dans l’affect ou le mental mais avec le cœur face à toute situation. C’est ce qui différencie d’ailleurs le bonheur de la paix. La paix peut être permanente qu’importe ce qui se passe à l’extérieur. Vous comprenez que vous avez le pouvoir de changer les choses, de vous adapter. C’est d’autant plus présent si vous comprenez que les émotions sont des fréquences et que plus nous cultivons ce qui nous correspond le mieux plus les opportunités qui facilitent cette fréquence arrive à nous. D’où l’importance de bien se connaître et de s’accepter, qu’importe les points de vue extérieurs. Ce qui n’exclut pas le respect, au contraire, plus on se respecte et plus on crée de l’espace pour le respect de l’autre. 

Et c’est rassurant, imaginons que nous soyons dans une période de peur, vous savez que c’est une fréquence ou humeur et qu’elle vous empêche de voir les choses avec du recul et de trouver des solutions rapidement. Alors vous faites de la méditation ou utilisez un outil qui vous permet de changer de fréquence et d’accéder à un mental plus paisible qui sera plus apte à prendre les bonnes décisions.

C’est ce qui s’appelle nourrir les cercles vicieux ou vertueux, est-ce que l’on nourrit l’arbre noir ou l’arbre blanc ? 

Attention, je parle bien d’un processus long et par étape. Je ne dis pas que cela se fait d’un coup de baguette magique. Je vous invite juste à essayer de comprendre mon point de vue sans forcément y adhérer, juste pour que vous connaissiez une autre façon de voir les choses. Je suis bien consciente que pour certaines intégrations, seule l’expérience permettra de comprendre dans le sens d’intégrer.

Ce travail d’intériorisation n’est pas uniquement voué à votre bien-être. L’espace que nous nous accordons, permet d’en créer un plus sain pour les autres. Rappelez-vous les vases communicants. Si notre rapport à nous-même est sain, alors celui avec les autres le devient également, nous avons plus de distance et nous nous permettons différentes perspectives pour appréhender l’autre. Par exemple, si je ne me juge plus sévèrement, je serai plus enclin à moins juger l’autre de cette manière. Car souvent il est la projection de ce que nous enfouissons comme peur vis-à-vis de nous-même. Nous ne choisissons pas toujours ce que l’autre nous fait vivre, mais nous sommes responsables de la réaction que nous avons vis-à vis-de ce que fait l’autre. 

Pour en revenir à nos conditionnements, nous avons vu qu’ils nous amenaient à nous comparer mais aussi à être dépendants. Ce qui crée un paradoxe. Pourtant, on se rend compte que lorsque nous laissons faire la nature, que nous sommes en phase avec notre rythme et nos besoins, quand nous cultivons plus le silence et l’intuition, la nature humaine est tout autre. 

La liberté ne se place plus uniquement dans l’individualisme dépendant mais dans la co-création consciente. Nous nous rendons compte que notre libre-arbitre se place dans l’action ou non de modifier les fréquences dans lesquelles nous sommes pour aller vers des espaces qui nous ouvrent à plus de possibles et des solutions plus adaptées plutôt que de rester figés dans des systèmes qui ne sont plus bons. Ce qui n’exclut pas de faire le tri à l’intérieur pour nuancer, rien n’ai jamais tout bon ou mauvais. 

Pour conclure, je vais ouvrir sur un point intéressant.

L’intériorisation amène plus d’autonomie mais nous restons des êtres inter-dépendants. Disons que nous apprenons à co-gérer nos dépendances. Ce processus, nous fait prendre conscience de l’espace en nous pour répondre à nos besoins et qu’ils sont reliés à ceux des autres. Contrairement à ce qui est pensé communément, l’intériorisation amène à l’ouverture. L’idée n’est pas de se renfermer de l’intérieur mais bien de partir de l’intérieur pour aller vers l’extérieur, en toute conscience. Cela amène donc à des concepts ou valeurs comme l’écoute, la bienveillance puis la solidarité, la coopération. Car nous comprenons que l’autre a les mêmes besoins et que nous faisons partie d’un tout. 

  • Alors interrogeons-nous, la solidarité dois elle faire partie d’une loi ?
  • Cela reste t-il de la solidarité ?
  • Où est la place de notre choix ?
  • Être solidaire malgré une volonté de normalisation ou faire valoir la pensée différente pour garder une richesse de possibles ?
  • Doit-on choisir entre la liberté et la solidarité ? 
  • Peut-on sortir des contextes de guerre pour être solidaires entre nous ?

Peut-on trouver d’autres intérêts communs ? Pouvons-nous aller au-delà ce cette dualité ?

La sécurité, disons le contrôle, doit-il prendre la place sur notre liberté ? Ne peut-on pas imaginer que l’humain sans conditionnement et nourri peut être autonome et responsable ?

Où peuvent se placer véritablement la solidarité et la liberté ? Peut-on admettre que les deux parties ont leur place et peuvent être bonnes pour le monde ?

Je finirai sur ce magnifique film qui s’appelle Mister Nobody et qui émet l’hypothèse que peu importe le choix que l’on fait : il est juste. 

Merci pour votre lecture, j’espère que le voyage a été agréable et digérable. À bientôt et au plaisir !!! 

Anne Flamm’ailes pour ESM. Visitez sa page Facebook : https://www.facebook.com/ninontherapie

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Publié par Anne Flamm'ailes

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