in

Cette famille vit totalement en autonomie !

Partager

en autonomie

Cette famille parvient à vivre totalement en autonomie !

Qui n’a jamais rêvé de n’avoir aucune facture à payer, de s’affranchir du réseau électrique, de ne pas être raccordé à l’eau ? Qui ne veut pas faire de nombreuses économies tout en contrôlant enfin sa consommation  en prenant conscience de ses besoins réels?

Cette famille est complètement autonome, ils se débrouillent seuls pour produire l’électricité dont ils ont besoin. Ils pompent aussi l’eau en fonction de leur consommation. Font-ils de nombreux sacrifices, privations et restrictions ? Absolument pas! Ils sont tous très heureux et surtout fiers de ce qu’ils ont fait.

4 panneaux solaires photovoltaïques assurent ainsi leurs besoins en électricité. Ils sont installés à l’entrée de la maison car c’est très facile à entretenir et c’est très facile à poser. L’énergie est alors stockée dans des batteries. Elles distribuent le courant aux différents postes de la maison.

Pour se contenter de si peu, il faut consommer peu de courant. Pas de radiateurs électriques, de plaques de cuisson, de lampes halogènes. Pas non plus de machine à laver, sèche-linge, four électrique et autre appareil qui consomme beaucoup d’énergie.

Christophe utilise seulement quelques lampes, une chaîne hifi « home made », un ordinateur portable, un lecteur de DVD et un chargeur de piles.

Résultat : La consommation en électricité de la famille est inférieure à l’électricité produite par les panneaux solaires. Et pour le reste, comment font-ils ?

Et quand il n’y a pas de soleil ou qu’ils doivent alimenter de gros outils (électro-portatif un peu gourmand etc …), il y a un groupe électrogène à diesel , qui tourne avec de l’huile de friture recyclée ! Vous trouverez en bas de page une fiche à ce sujet …

totalement en autonomie

Cette famille vit totalement en autonomie !

Comment parviennent-ils à vivre totalement en autonomie dans la cuisine ?

Ils ont un four et des plaques de cuisson à gaz. L’hiver, ils les alimentent avec des bouteilles et l’été, ils composent leurs déchets et fabriquent leur propre bio méthane !! C’est beaucoup plus facile que ce que l’on imagine : en fait on accumule les déchets dans une cuve, que l’on emboîte d’un couvercle de taille juste inférieure avec un robinet sur le dessus. Les déchets fermentent en-dessous et le couvercle remonte, poussé par le gaz. On branche alors un tuyau sur le robinet vers un réchaud et on cuisine !

en autonomie
en autonomie
en autonomie

Pour faire cuire de grandes quantités d’aliments, ou en appoint du gaz, ils ont un poêle à bois d’extérieur qu’ils ont fabriqué à très fort rendement. Il suffit de peu de branches pour l’allumer et l’alimenter, toute la chaleur se concentre directement sur la cocotte au dessus ! Vous trouverez une fiche en bas de page pour en construire un vous aussi …

Christophe a égalemet fabriqué un four solaire, pour cuire des gâteaux ou pour les cuissons lentes. Il se présente sous la forme d’une boite avec des miroirs à l’intérieur. On cuit en beaucoup plus de temps qu’avec les cuiseurs paraboliques, mais au moins il n’est ps nécessaire trop surveiller l’installation.

Ils n’ont pas de réfrigérateur. Cela ne signifie pas dire qu’ils ne consomment pas de produits frais, au contraire même ! La famille est végétarienne, donc il n’y a pas de problème de conservation pour un certain de produits. En ce qui concerne les denrées périssables, ils les consomment rapidement après ouverture (comme le lait de riz, une brique dans la journée) et ils font les courses plusieurs fois par semaine.

Dans le lavabo, on pompe de l’eau directement dans la source d’eau potable 5 mètres au dessous. Ils sont chanceux d’avoir cette installation et en sont conscients. L’action de pomper aide à n’utiliser que ce dont ils ont besoin.

Il n’y a presque pas de poubelles. Les épluchures et autres déchets organiques finissent au compost et retourneront à la terre d’ici 6mois/1an.

Dans le salon ?

Le chaleureux salon dispose d’un petit lecteur de DVD pour les enfants, de livres et de jeux de société pour les longues soirées d’hiver. Pas besoin de beaucoup d’électricité, juste de quoi s’éclairer.

Pour se chauffer, ils ont mis un poêle à bois avec des briques de terre compressées tout autour, pour accentuer l’inertie thermique et répartir la chaleur. La maison dispose d’une très bonne isolation (bois et paille), ils n’ont besoin que de quelques stères l’hiver.

Et pour laver le linge ?

Christophe a bricolé un astucieux système de lave-linge à pédale . Il a démonté le tambour d’une vieille machine et l’a ensuite couplé avec une courroie à la roue arrière d’un vieux VTT. Il suffit de pédaler 15 minutes pour laver son linge. Ensuite, on ajoute simplement un peu d’eau chaude chauffée au poêle à bois dehors et on rince à l’eau froide. Pour essorer on redonne quelques tours comme avec un panier à salade. D’autre part, on redécouvre les notions de « propre » et de « sale ». En fait, on réduit le gaspillage qu’on a tendance à plus faire quand on a un seul bouton à presser.

Et la salle de bains ?

La salle de bains est très minimaliste, un lavabo avec une pompe et un bac de douche. Ils ont choisi de se doucher à la cruche, avec de l’eau chauffée au poêle à bois à l’extérieur. On peut également installer une douche solaire que l’on accroche au mur et que l’on chauffe avec un panneau thermique ou avec de l’eau chauffée au poêle si on ne veut pas trop sacrifier son confort.

Les toilettes sont près de l’entrée et sont sèches. Ils ont installé une pièce avec un trône tout à fait digne des fessiers royaux, avec un grand tonneau de sciure à côté. Christophe nous expliquait que si c’était à refaire, il ferait des « toilettes brouette ». C’est-à-dire qu’au lieu d’un seau que l’on vide quand il est plein, on remplit une brouette que l’on sort par une porte de derrière et qu’on dépose au compost beaucoup plus facilement.

Il recouvre ensuite son tas de compost de paille. Au bout d’un an environ, il a un engrais de très bonne qualité.

Et où vont les eaux grises s’ils ne sont pas raccordés au réseau ? Elles vont dans la phytoépuration. Deux premiers bacs avec des gros cailloux et des roseaux pour filtrer une première fois l’eau sale, et trois autres niveaux avec des plantes de différentes sortes pour avoir une eau claire. Mais il n’a pas encore fait d’analyses précises pour étudier la pureté de l’eau donc ils l’utilisent pour le jardin.

Vous pensez sûrement que tout cela prend énormément de temps pour s’occuper de toutes ces installations et qu’il vaut mieux vivre avec des factures. Sachez que Christophe et sa femme ne travaillent pas, pour prendre le temps de vivre comme ils le souhaitent. Ils font des petits boulots, des échanges de services leurs suffisent pour vivre de manière simple et agréable et surtout, ils ont le temps de profiter de leurs deux enfants, de les élever dans l’amour et de faire de nombreux loisirs enrichissants avec eux. Christophe fait l’école à la maison à sa fille de 10 ans et en profite pour voir toute la journée son bout de chou d’un an.

Vous pensez peut-être que cette façon de vivre est extrémiste. Pourtant, leur maison est simple mais si très belle et chaleureuse …

Et pourquoi faire ça? L’empreinte idéale est de 1,8 Ha par habitant. Le français moyen est à 5 Ha, un américain à 8. Christophe a cité cette maxime de Ghandi : « Vivre simplement, pour que d’autres puissent simplement vivre » . Chez Christophe, l’empreinte est à 1,2 Ha ce qui est excellent au regard des chiffres évoqués plus haut. A savoir, 2 des particularités du mode de vie de Christophe qui leur permet d’avoir ce chiffre si bas : l’absence de voiture dans la famille et leur végétarisme.

Christophe accepte volontiers de partager ses inventions avec qui le veut. Sur son site internet « les outils de l’autonomie », vous pouvez apprendre à faire:

-> un lave-linge à pédale

-> faire votre propre pocket-rocket ou cuiseur à bois  

-> apprendre à recycler votre huile de friture pour de petits moteurs diesel

totalement en autonomie

Cette famille vit totalement en autonomie :

Cependant, leur havre d’autonomie se trouve sur un terrain inondable. La mairie a décidé de fermer la zone par sécurité. Ils vont partir en Bretagne, dans un endroit plus frais ou Christophe pourra faire pousser encore beaucoup de légumes, d’idées et d’outils pour l’autonomie !

Ainsi, voici comment cette famille vit en autonomie :

Les toilettes : Ce sont évidemment des toilettes sèches pour ne pas gaspiller d’eau. Ils compostent ensuite le tout et au bout d’une année, ils disposent d’un excellent engrais.

La salle de bains : Une des pièces les plus simples de la maison. On y trouve une cruche, un petit baquet et c’est tout ! On pompe l’eau directement dans une source à 5 mètres de profondeur. L’hiver elle est chauffée grâce à un poêle à bois qui sert aussi pour la cuisine. Les eaux usées sont quant à elles traitées par une petite station de phytoépuration : tout est bien pensé !

La machine à laver le linge : Elle montre tout le savoir faire et l’ingéniosité de Christophe qui a fabriqué un lave-linge avec un vieux vélo et un tambour. C’est par ailleurs très efficace !

L’électricité : Pour l’électricité, l’idée principale est de limiter les dépenses en réduisant au maximum le nombre d’appareils électriques dans la maison. Pour s’alimenter, la famille dispose donc de 4 panneaux solaires photovoltaïques qui lui donnent suffisamment d’autonomie.

La cuisine : Pour l’eau c’est toujours la pompe qui est utilisée avec un petit évier. Pour les cuissons, la famille à le choix : le poêle à bois extérieur les jours de beau temps ils utilisent le four solaire. Ils disposent également d’une gazinière qui fonctionne avec des bonbonnes de gaz Ou ils ont leur propre gaz méthane généré par leur compost !

Le chauffage : En hiver, la petite famille n’a pas du tout froid grâce à une très bonne isolation (paille et bois) ainsi qu’un poêle à bois performant.

Source : nature-construction.com/carnet-de-voyage/france

Notez cet article

Publié par Claire C.

À propos de l’auteure: J’ai toujours été passionnée par tout ce qui avait trait à la spiritualité et son influence sur nous tant sur le plan psychologique que spirituel. Depuis que j’ai intégré l’équipe d’ESM en 2013, je mets au service toutes mes connaissances pour aider au mieux les gens qui en ont besoin et qui cherchent des réponses à leurs nombreuses questions. J’espère pouvoir y contribuer un peu chaque jour.

Un commentaire

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

shaman

Patrice Malidoma Somé : Ce qu’un Shaman voit dans un hôpital psychiatrique

Sam a révélé ses trois secrets du bonheur juste avant de mourir