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Je sais ce que signifie aimer, bien que je ne sois pas mère

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Je sais ce que signifie aimer, bien que je ne sois pas mère

Quand vous entrez dans la trentaine, et que vous n’avez toujours pas d’enfants, tout le monde a habituellement une opinion tranchée sur votre cas.

La pression familiale peut être forte et peser sur votre moral. Cela peut être à la fois culpabilisant et déstabilisant. Parfois, certains se font même un plaisir de vous faire part de leurs pensées. 

Qu’est-ce que je n’ai pas entendu… Des commentaires du genre: « Tu verras, tu changeras bien d’avis un jour ». Ou « Ce n’est peut-être pas encore le bon moment, mais n’oublie pas que tu prends de l’âge, et que ton horloge biologique tourne.

Le pire a sans doute été:  » À moins d’être mère, on ne peut pas connaitre l’amour véritable « !

Certes, je ne peux connaître l’amour qu’une mère a pour son enfant et vice versa. Comment pourrais-je le savoir sans avoir eu mes propres enfants?

Mais est-ce que cela exclut pour autant l’amour de la vie d’une personne?

Beaucoup de femmes ont des difficultés pour avoir des enfants, donc est-ce juste de juger une personne pour cela? 

Même en n’étant pas mère, je sais ce qu’est l’amour.

En tant que femme, je suis consciente que c’est un cadeau de voir un enfant évoluer, apprendre, et grandir. Je sais ce que c’est que de souhaiter le meilleur à un autre. Je connais le sentiment d’être investie dans les avancées et l’avenir d’un enfant. Je sais ce que c’est que de faire preuve de patience, et parfois de la perdre. Je sais ce que c’est que de partager avec un autre ses joies et ses peines, ses réussites et ses échecs. Je sais faire preuve de tolérance tout en traitant une situation difficile. 

J’ai consolé des coeurs affligés et géré du stress. J’ai ouvert ma porte et assuré un refuge. Je ne suis peut-être pas mère, mais j’ai materné.

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Même si je n’ai pas encore d’enfants, est-ce que cela signifie que je ne connais pas l’amour?

Bien que je sois une amoureuse de la vie, j’ai su mettre mes rêves entre parenthèses pour un autre, et j’ai accepté des sacrifices et des compromis relativement à d’autres questions importantes. J’ai veillé sur des enfants malades, qui par la suite ont retrouvé la santé grâce à mes soins..

J’ai eu des raisons de craindre pour la vie d’un autre. J’ai regretté de ne pas avoir eu la chance de voir quelqu’un.

Même si je ne suis pas mère, est-ce que cela signifie que je ne connais pas l’amour?

Je suis la fille de quelqu’un, une soeur, une amie. Je sais ce que ça fait de faire partie d’une famille, de ressentir les liens de parenté se renforcer ou s’affaiblir au fil du temps. Je connais le sensation d’être liée si profondément à quelqu’un qu’on en perd parfois même le souffle. Je sais ce que ça fait que de connaître quelqu’un sans jamais vraiment savoir qui il est réellement.

Je ne suis pas mère, mais je suis tante. Je sais ce que c’est que d’aimer quelqu’un si intensément, que vous serez prêt(e) à donner votre vie pour le protéger. Je sais ce que ça fait de déborder d’amour pour une personne. Lorsque je regarde mes nièces et mes neveux, je sens qu’ils font aussi partie de moi. Je vois une famille en eux. Ils me communiquent une sorte de tranquillité, et un sentiment de familiarité et de sécurité.

En fait, l’amour nous fait vivre toute une gamme d’émotions, et rend la vie plus belle. 

L’amour nous mène à un attachement et au désir d’éprouver quelque chose de plus grand, qui puisse porter au bonheur.. au dévouement, à la loyauté, à l’honnêteté, à l’amabilité, et à la compassion.

L’amour n’est pas juste un bain hormonal, des transmissions d’ADN ou des attributs de la chair, mais tellement plus que ça. L’amour est inconditionnel.

Sandra Veringa toute reproduction interdite sans notre autorisation / Image crédit ( elle n’est pas libre de droit ) : depositphotos.com 

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Publié par Sandra Véringa

J’ai rejoint l’équipe ESM en 2014. Il y a beaucoup de choses qui se passent sur la planète qui vont à l’encontre de mes valeurs, j’ai voulu faire de mon mieux pour jouer un rôle dans la création de changements. Depuis que je travaille pour ESM, il y a eu de grands changements dans ma vie et j’espère pouvoir sensibiliser et faire changer la mentalité de notre société.

2 Commentaires

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  1. Merci pour ce partage. Je ne suis pas mère et j’ai plusieurs amies qui ne le sont pas non plus. Et pourtant, ces personnes sont parmi les plus aimantes qui soient.

    J’ajouterais que nous sommes tous parents, d’une manière ou d’une autre. J’ai eu la chance d’être aimée et choyée par mes parents mais j’étais également très proches de mes tantes et oncles et je passais beaucoup de temps avec eux. Ils (elles) m’apportaient ce que mes parents ne pouvaient pas m’apporter.

    J’aime à croire que mes neveux et nièces ressentent la même chose envers moi. J’ai pu constater que j’ai beaucoup influencé une nièce et un neveu en particulier. Parfois, les parents biologiques ne sont pas le meilleur exemple pour leurs enfants. Et de nombreux parents sont inaptes…

    Lorsque j’entends des parents dire qu’une personne sans enfants ne peut pas comprendre à quel point ça change la vie, à quel point être parent est la seule façon d’aimer inconditionnellement, j’ai envie de répliquer qu’ils ont peut-être eu besoin d’être parents pour justement arriver à comprendre que ce signifie l’amour inconditionnel.

    Et on a tous été des enfants, on sait ce dont un enfant a besoin, sans rien enlever aux parents car il s’agit d’un don de soi à vie mais il y a de nombreuses autres façons d’aimer inconditionnellement.

    Et si nous étions tous parents, où seraient les Mère Teresa et autres êtres dévoués à des causes ? Ces personnes ne pourraient consacrer leur vie à une cause s’ils étaient parents. Ils seraient trop pris par leur vie de famille.

    Dans la vie, il y a de tout. Et parfois, la bonne personne ne s’est pas présentée et on a pas eu la chance de vivre la maternité. On vit autre chose et on a plus de temps pour aider les parents autour de nous.

    Pour moi, le don de soi ultime est d’adopter des enfants dans le besoin. Ça c’est de l’amour inconditionnel. Aimer son enfant, ça va de soi. C’est la continuité de soi. C’est même parfois égocentrique.

    Consacrer une partie de sa vie à un parent, être un proche aidant, c’est aussi de l’amour inconditionnel.

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