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Les timides ne détestent pas les gens, ils détestent la socialisation superficielle

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Les timides ne détestent pas les gens, ils détestent la socialisation superficielle
Les timides ne détestent pas les gens, ils détestent la socialisation superficielle

Les timides ne détestent pas les gens, ils détestent la socialisation superficielle

J’aime faire croire que je déteste les gens. Lorsqu’on est timide, c’est facile à faire. Le stéréotype du timide misanthropique est soutenu par d’innombrables références culturelles pop: rappelez-vous cette citation accrocheuse de Charles Bukowski : « Je ne déteste pas les gens, je me sens juste mieux quand ils ne sont pas là. »

Nous sommes tous allés au soirées où le seul but de l’événement était que tout le monde puisse se diviser en petits groupes pour parler de sport, de la météo ou de la cousine de l’hôte.

C’est dans un moment comme celui-ci, qu’il devient soudainement très important de savoir s’il y a un animal de compagnie avec lequel vous pouvez jouer, ou quand tout rate, peut-être une grande plante pour se cacher derrière. S’il y a une boisson à récupérer ou un bol à remplir, cette tâche deviendra instantanément le seul but de mon existence, car littéralement, tout est mieux que les conversations superficielles.

Cependant, malgré les apparences, je ne déteste pas les gens. Je déteste simplement la socialisation superficielle.

Être timide ne signifie pas que vous voulez être seul tout le temps. Mais malheureusement, pour rencontrer des gens avec lesquels partager votre monde intérieur, il faut sortir et socialiser. Pour arriver à ces discussions convoitées sur les objectifs de vie, les passions créatives et l’existence de l’univers, il faut parfois commencer par des discussions superficielles, peu importe à quel point c’est douloureux.

Parfois, vous devez sortir pour apprécier de rester chez vous

Je considère la socialisation comme je vois d’autres aspects de ma vie qui sont bons pour moi à long terme, mais qui ne sont vraiment pas très agréables sur le moment. Est-ce que je veux vraiment aller à la salle de sport quand je pourrais rentrer chez moi et regarder Netflix? Non. Est-ce que je veux vraiment une salade pour le déjeuner quand je pourrais avoir un hamburger? Non. Est-ce que je veux aller à une soirée quand je pourrais me cacher au lit avec un livre et une tasse de thé? Bien sûr que non. Cependant, pour avoir des récompenses, vous devez parfois travailler.

Il s’agit d’un équilibre. C’est comme si je prenais un morceau de gâteau au chocolat comme récompense pour tous ces jours où je suis allé faire du sport la semaine dernière, ma récompense sera de passer un samedi soir tranquille à la maison parce que je sais que j’ai déjà passé une soirée de socialisation et d’interaction avec des personnes en dehors de ma zone de confort vendredi.
La récompense de rester à la maison est tellement meilleure quand c’est la seule chose qu’on attend. Alors que rester à la maison avec un livre est beaucoup moins spécial lorsque vous le faites pour le dixième soir de suite. Parfois, vous devez sortir pour apprécier de rester chez vous, et vice versa.

Je n’aurais jamais rencontré certains de mes amis les plus proches si j’avais choisi de rester à la maison et de lire tout le temps. Ces relations que j’ai maintenant méritent l’angoisse et l’appréhension que j’ai ressenties en m’aventurant hors de ma zone de confort pour les établir. Malheureusement, créer ce genre de relations est rare, car la socialisation n’a pas toujours de récompenses tangibles. Parfois, je pars d’un événement en me sentant épuisé et j’aurais aimé ne jamais être sorti de la maison.

D’autres fois, j’ai l’impression que ça s’est bien passé, mais je sais que les conversations superficielles tout au long de la soirée ne conduiront probablement à aucune amitié qui changeront ma vie. Mais c’est normal, car toutes les conversations ou toutes les soirées ne sont pas censées avoir un impact.

Pour les timides, la socialisation n’est pas seulement une façon de passer le temps

En tant que personne timide, c’est ma tendance naturelle à vouloir toujours établir une connexion profonde dans mes interactions, mais cela peut exercer trop de pression sur la conversation occasionnelle moyenne. Parfois, il s’agit simplement de rester en pratique avec mes compétences (quoique limitées) avant le jour où quelqu’un voudra soudain parler de ses rêves et de ses objectifs et de toutes les choses qui le font vibrer. Il est impossible de savoir où une conversation mènera si l’on n’essaie pas.

Je sais à quel point ma philosophie de socialisation est ridicule pour les extrovertis. Pour eux, la socialisation est le but final. Mes amis extrovertis sont toujours à la recherche de quelque chose à faire le week-end, pendant les vacances, et même les jours de travail.

Ils recherchent la socialisation pour l’enthousiasme que cela apporte sur le moment. Pour moi, tenter de socialiser est un objectif à long terme, celui que je développe et équilibre avec soin, pour ne pas m’énerver mentalement ou émotionnellement.
« Sortir » est rarement excitant pour moi sur le moment. Mais j’ai toujours l’espoir d’assister à une soirée ou d’essayer un nouvel événement de réseautage pour faire une très belle rencontre.

Quand je socialise, je ne cherche pas un moyen de passer le temps. J’ai déjà une liste complète de loisirs et d’intérêts et pas assez d’heures dans la journée pour en profiter pleinement. Mais je cherche toujours une nouvelle personne pour pouvoir partager mes passions et mon monde. Parfois, rencontrer cette nouvelle personne peut valoir l’agonie de la socialisation. J’aimerais croire que je suis le type de personne qui mérite de socialiser, et je sais que je ne suis pas le seul de mon genre.

Donc, mes compagnons timides, posez parfois vos livres, partez à la recherche des personnes qui méritent qu’on socialise avec, parce que je suis à votre recherche.

Source : introvertdear.com

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Publié par Jean-Charles Réno

À propos de l’auteur: j'aime la nature et l'écologie mais je m'intéresse aussi à la psychologie et la spiritualité, je pense que tout est lié. Je suis arrivé dans l’équipe d’ESM en 2016 après avoir étudié en Angleterre et passé plusieurs années en Australie . Depuis toujours, je suis soucieux de la nature et de mon impact sur l’environnement. Ainsi, par le biais d’informations, j’essaie de contribuer à l’amélioration de l’environnement et de jouer un rôle dans l’éveil des consciences afin de rendre le monde un peu meilleur chaque jour.

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