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Agissez maintenant, le reste suivra 

La plus grosse erreur que tout le monde fait, c’est d’attendre de se sentir mieux pour agir. On croit qu’un jour, presque miraculeusement, on se réveillera motivé, apaisé, prêt à changer sa vie. Mais ce « bon moment » n’existe pas. La transformation ne se trouve pas dans l’attente, elle se trouve dans la décision, dans l’acte.

C’est en avançant, maladroitement, imparfaitement, et parfois même hésitant, que l’on finit par se sentir mieux. Chaque petit pas, même minuscule, porte plus de pouvoir que toutes les intentions du monde.

La vie est imparfaite, et c’est précisément ce qui la rend vivable.
Je ne suis pas parfait , vous ne l’êtes pas non plus.
Alors pourquoi exiger de la vie qu’elle le soit davantage que nous?

Il n’y a aucune quantité d’amélioration de soi qui puisse compenser un manque d’acceptation de soi. Je vous assure, aucune.

La grande illusion du « bon moment »

Nous passons notre vie à attendre.

  • « Je me lancerai quand je me sentirai prêt(e). »
  • « Je changerai quand les conditions seront parfaites. »
  • « Je serai heureux(se) quand tout sera aligné avec la personne que je suis. »

Mais ce moment idéal n’existe pas. La vie n’est pas un film où tout se met en place avant le générique. La vie, c’est maintenant! Avec ses imperfections, ses doutes, ses échecs, et ses petits pas maladroits.

La vérité c’est que ce n’est pas en attendant de se sentir mieux qu’on se sent mieux. C’est en agissant, malgré tout, qu’on arrive à se transformer.

L’auto-critique: Ce poison qui nous paralyse

Pendant des années, j’ai cru que être une « bonne personne » signifiait être implacablement dure envers moi-même.

  • Un texto sans réponse? « Tu as encore déçu quelqu’un. »
  • Une étagère poussiéreuse? « Tu es négligente. »
  • Une erreur anodine? « Tu n’es pas à la hauteur. »

Je passais mes nuits à ruminer, à me juger, à me punir pour des choses que personne d’autre n’avait même remarquées.

Je me disais toutes ces choses peut-être parce que j’avais appris que l’amour, particulièrement l’amour de soi, devait être mérité. Que je devais être parfaite pour avoir le droit d’être en paix.

Mais la perfection est un leurre. Et l’autocritique, une prison.

L’histoire de ma fille et de sa photo de classe

Il y a quelques années, j’avais oublié que c’était le jour de la photo de classe de ma fille.
Elle avait mise une robe avec des petites fleurs rouges, mais il y’avait une petite tache dessus que j’avais à peine remarquée, et ses cheveux n’étaient pas bien brossés, encore marqués par la tresse de la veille.

La photographe a dû passer que quelques secondes sur ces détails, pas plus.
Mais moi… j’ai passé des heures à rejouer la scène dans ma tête, imaginant ma fille plus tard, regardant cette photo et se disant que sa mère n’avait pas fait assez attention à elle.

C’est fou comme de petits moments peuvent se loger dans notre mémoire et s’y accrocher.
Aujourd’hui encore, alors que ma vie est douce, cette scène remonte parfois encore à la surface.
Mais la différence, c’est qu’aujourd’hui je ne la vois plus comme une preuve de négligence.
Je la vois plus comme un rappel, que personne ne réussit parfaitement, même en essayant très dur.

Ma fille n’a jamais reparlé de cette photo de classe. Et peut-être qu’un jour lorsqu’elle sera mère à son tour, elle comprendra que les petites imperfections ne sont pas des preuves d’oubli ou de manque d’amour…Elles sont parfois une forme de grâce. Une permission d’être humain.

Le poids invisible de l’autocritique

Pendant longtemps, j’ai confondu « être une bonne personne » avec « être constamment dur envers soi-même ». Je m’inquiétais de détails que personne ne remarquait. Comme un message auquel je n’avais pas répondu assez vite, ou une étagère poussiéreuse avant la visite d’un ami, ou une phrase que j’aurais pu dire différemment.

Je rejouais les conversations dans ma tête jusqu’à l’épuisement. Comme si mon estime de moi dépendait de ma capacité à être irréprochable dans chaque rôle de ma vie.

Cependant, j’avais oublié une chose essentielle: que c’était la première fois que je vivais ce jour précis. Avec ces défis, ces émotions, et ces responsabilités. Que c’était la première fois que j’étais parent d’un enfant de cet âge. Que c’était la première fois que je devais gérer ce genre de relation. Que c’était la première fois que je portais un tel poids du quotidien.

Le jour du déclic

Un jour, rien n’allait comme je voulais. Pendant la. matinée, j’avais manqué un rendez-vous sans raison valable, oublié le cadeau d’anniversaire d’une amie, et oublié un repas brûlé dans le four.
Rien de dramatique, mais avec toute cette accumulation, ça devenait pesant. Comme souvent.

Je sentais la spirale de la honte, de l’auto-jugement. J’entendais cette petite voix intérieure qui me disait: « Tu vois? Tu n’es pas à la hauteur. »

Et soudain, j’ai regardé ma fille. Et une question m’a traversé l’esprit: « Et si je me parlais comme je lui parlerais si elle faisait ces erreurs? »

Je savais exactement ce que je lui dirais… Que se tromper fait partie de l’expérience humaine. Que les erreurs d’un jour ne définissent pas une personne. Que l’amour ne disparaît pas parce qu’on oublie ou parce qu’on échoue.

Alors je me le suis dit. À moi-même. À voix haute: “Nous faisons tous des erreurs.”

Ça sonnait étrange. Presque étranger. Comme si je parlais une langue que je venais tout juste d’apprendre. Néanmoins quelque chose en moi s’est relâché. Juste assez pour respirer.
Et juste assez pour laisser cette journée derrière moi sans en porter le poids le lendemain.

Ce qu’il faut savoir sur l’auto-compassion

L’auto-compassion ne rend pas négligent. Elle rend stable.

Quand on arrête de gaspiller son énergie dans la honte, on en a plus pour la vie réelle.
Pour les gens que qu’on aime. Et pour les projets qui nous sont chers.

Les recherchent le prouvent. La gentillesse envers soi-même ne baisse pas les standards. Elle crée la sécurité émotionnelle dont on a besoin pour continuer d’avancer. Pour réessayer, et pour se relever.

Et quand cela devient une habitude, elle devient une force. Un peu comme un muscle qu’on sculpte(lentement et patiemment).

Tout commence par écouter notre voix intérieure quand on fait une erreur. Et choisir, même si c’est à contre coeur, de répondre avec douceur plutôt qu’avec mépris. Parfois, juste avec un mot bien précis.
Parfois, avec un silence. Et parfois, avec un geste simple comme poser une main sur sa poitrine et respirer profondément.

Petit à petit, ces gestes réécrivent nos réflexes. Ils remplacent la punition automatique par un élan de compréhension.

Ce que j’ai compris au final

Que l’auto-compassion m’a rendu plus courageuse. Que quand je n’ai plus peur de me juger, j’ose davantage. Que je peux prendre des risques dans mes conversations. Qu’il est sain s’avouer son ignorance. Qu’il est possible de commencer les choses sans connaître la fin.

Et lorsque j’échoue, car il m’arrive parfois encore d’échouer, je n’ai plus besoin de plusieurs jours pour m’en remettre.

Nous découvrons tous un peu chaque jour pour la première fois…

Bien sûr, nous allons nous tromper.
Bien sûr, il y aura des petits oublis. Mais nous devons nous forcer d’éviter les oublis, de perdre patience, ou de manquer un détail important.

Et si nous arrivons à nous traiter nous-même avec douceur au lieu de nous condamner sans cesse,
nous découvrons que l’amour (pour les autres, pour nous-mêmes), n’a jamais dépendu de la perfection.

Et cette leçon-là durera toujours plus longtemps qu’une photo parfaite.

J’ai compris cela, certes trop tard, mais juste à temps… qu’il est impossible d’attendre la perfection.
Qu’il faut tomber, se tromper, et savoir se relever, comme tout le monde.
C’est ainsi qu’on avance. C’est ainsi qu’on devient nous-même.

Publié par Carole Mazeau

À propos de l’auteure: J’ai commencé à écrire pour ESM en 2017. Étant une grande passionnée de développement spirituel, j’aime mettre à contribution mes connaissances et mon savoir pour en faire profiter les autres.J’espère ainsi encourager les gens à approfondir leurs connaissances sur la spiritualité et à devenir la meilleure version d’eux-mêmes.

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