Jean-Charles Réno
La vraie simplicité de la vie
Une vie simple n’est pas une vie de manque, ni une vie dénuée de besoins. Je vis une vie simple lorsque je me débarrasse de tout ce qui est inutile et que je me tourne vers l’essentiel. C’est une libération, mes amis ! J’ai cherché cette vie simple. Aujourd’hui encore, je recherche l’abondance dans ce qui remplit mon cœur de joie et de bonheur.
J’aime profondément le mot abondance. Je souhaite une vie riche en amour, en affection, en amitiés sincères et en bonne santé. Voilà, selon moi, les véritables fondements d’une existence pleine et heureuse. C’est d’ailleurs ce dont parle Cortella dans cette vidéo.
De nos jours, certaines familles possèdent plusieurs maisons – en ville, à la plage, à la montagne – et plusieurs voitures dans leurs garages. Elles disposent de tout le confort matériel, et pourtant, elles sont profondément malheureuses. Comment expliquer ce phénomène si courant ? C’est l’éloignement de la simplicité.
Le pouvoir du don et de la gratitude
J’ai toujours été convaincu d’une chose : La richesse ne se mesure pas à ce qu’on possède, mais à ce qu’on sait en faire.
Certains, malgré une fortune colossale, restent d’une simplicité désarmante — parce qu’ils partagent, parce qu’ils donnent, parce qu’ils comprennent que l’abondance n’a de sens que lorsqu’elle circule.
À l’inverse, j’ai croisé des âmes d’une modestie apparente, mais d’une richesse intérieure inégalable : leur vie, bien que dépourvue de superflu, rayonne de paix, d’équilibre et d’une joie profonde — celle qui naît de l’essentiel, pas de l’accumulation.
La vraie opulence, c’est peut-être ça : Savoir que le bonheur ne se loge ni dans les comptes en banque, ni dans les étagères combles… Mais dans le cœur léger.
Avez-vous remarqué que ceux qui se donnent ont tout et ne manquent de rien ? C’est une loi universelle : la loi du don et de la réception. Ce que je donne, je le reçois, d’une manière ou d’une autre.
Écrire pour ce blog a profondément enrichi ma vie — pas sur le plan matériel, mais d’une manière bien plus précieuse. J’ai tissé des liens sincères, rencontré des personnes formidables, et découvert un peu plus chaque jour qui je suis vraiment. Cela n’a pas de prix.
Qu’est-ce qu’une vie simple ?
Que signifie avoir une vie simple ? J’aime cette définition : « C’est disposer de ressources suffisantes pour vivre, assurer l’avenir et partager ce que nous avons. » Elle résume parfaitement l’équilibre entre le nécessaire, la sécurité et la générosité.
Mais dans notre société actuelle, ce principe semble s’être perdu. Nous vivons dans un monde divisé, où le partage a souvent laissé place à la compétition, à l’accumulation et à la comparaison. Pourtant, je suis convaincu que si notre culture et nos idéaux de vie étaient fondés sur le partage, la faim dans le monde aurait disparu depuis longtemps.
Nous mènerions des vies plus heureuses, plus simples, et plus épanouissantes. Même la maladie, souvent nourrie par le stress, la solitude ou le désespoir, reculerait face à une humanité plus solidaire et bienveillante.
La simplicité véritable n’est pas synonyme de manque, mais de juste mesure. Elle consiste à trouver un équilibre entre nos besoins réels et notre désir d’abondance intérieure. C’est une manière d’habiter le monde avec gratitude, avec respect et avec le cœur ouvert.
Le vrai sens du partage et de l’abondance
À l’approche de Noël, c’est un bon moment pour y réfléchir. Le partage ne se limite pas à l’argent. Il peut prendre la forme d’un vêtement oublié au fond d’un placard, d’un jouet que vos enfants n’utilisent plus, d’une paire de chaussures que vous alliez remplacer, ou encore d’un livre qui attend sur une étagère de retrouver une nouvelle vie entre d’autres mains.
Le partage, c’est aussi un sourire, une présence, un mot bienveillant. Il enrichit à la fois celui qui donne et celui qui reçoit. C’est cela, la véritable abondance.
Une « table de Noël abondante », ce n’est pas une table surchargée de mets et de décorations, mais une table entourée de personnes que l’on aime, une table de partage, de gratitude et de chaleur humaine. C’est une table où la simplicité devient richesse.
Enfin, voici une distinction précieuse : celle entre le fondamental et l’essentiel. Le fondamental, c’est ce qui nous permet de vivre ; l’essentiel, c’est ce qui nous fait aimer la vie. L’un mène à l’autre, dans un équilibre harmonieux. Retrouver ce lien, c’est redonner du sens à nos choix et à nos priorités.
