
Et vous ? Êtes-vous prêt à vivre la meilleure vie possible et à être heureux ?
Le bonheur découle de nos choix. La question est : profitez-vous pleinement de la vie, ou laissez-vous filer les meilleurs moments ? Poursuivez-vous vos propres objectifs, ou vivez-vous selon les choix d’autrui ? Trop souvent, nous nous laissons guider par des habitudes, des obligations ou les attentes des autres, au lieu de suivre notre propre chemin.
Chaque instant qui passe est une occasion de créer des souvenirs, de grandir et de savourer ce que la vie nous offre.
Vers la fin de leur vie, beaucoup de gens regrettent de ne pas avoir profité de la vie autant qu’ils l’auraient dû. Ces regrets rappellent l’importance de l’instant présent et la nécessité de s’accorder le droit d’être heureux ici et maintenant.
Nadine Stair de Louisville au Kentucky, à 85 ans, a écrit un poème fantastique, un témoignage puissant de cette sagesse, poussant chacun à réfléchir et apprécier sa propre existence et à ne pas remettre à plus tard la joie et les rêves qui font battre le cœur.
Malgré ses regrets exprimés, il nous donne une excellente leçon :

Il s’agit d’apprécier la vie tant que nous avons encore le temps de le faire.
Si je pouvais revivre ma vie, la prochaine fois j’aimerais faire plus d’erreurs…
Je me détendrais. Je ferais plus de bêtises. Et je prendrais moins de choses au sérieux.
Je prendrais plus de risques. J’aurais plus confiance en moi. J’escaladerais plus de montagnes et je nagerais dans plus de rivières.
J’inviterais des amis même s’il y avait des taches sur la moquette. J’utiliserais la bougie en forme de rose avant qu’elle ne se détériore dans le placard.
Je pourrais m’asseoir dans l’herbe avec mes enfants sans me soucier des taches vertes sur mes vêtements.
Et je pleurerais et sourirais moins devant la télévision et plus face à la vie.
Je raconterais plus de blagues et verrais le côté humoristique des choses. Je rencontrerais moins de drames à chaque coin de rue et inventerais plus d’aventures.
Si tel était le cas, j’aurais plus de problèmes réels, mais moins de problèmes imaginaires.
Vous voyez, je suis une de ces personnes qui vivent avec sensibilité et bon sens heure après heure, jour après jour.
Oh, j’ai eu mes moments de gloire, et si je pouvais tout recommencer, j’en aurais bien d’autres.
En fait, je ne voudrais rien tenter d’autre. Juste des instants, les uns après les autres, au lieu de vivre tant d’années à l’avance chaque jour.
J’étais de ces personnes qui n’allaient jamais nulle part sans un thermomètre, une bouillotte, un imperméable et un parachute.
Si je pouvais tout recommencer, je voyagerais plus léger. Si je devais revivre ma vie, je commencerais à marcher pieds nus plus tôt au printemps et je continuerais ainsi, même plus tard en automne.
J’irais à plus de bals. Je chanterais beaucoup plus de chansons.
Je dirais « Je t’aime » et « Je suis désolé » bien plus souvent. Et je cueillerais davantage de coquelicots.

