in

JE M’EXCUSE, PARDONNE-MOI

PARDONNE-MOI
JE M’EXCUSE, PARDONNE-MOI

Image crédit : Shutterstock

JE M’EXCUSE, PARDONNE-MOI

Il y a tellement de choses que j’aurais voulu faire ou dire sans être coincée dans ma souffrance.

Il y a tellement de mots que j’aurais voulu dire autrement pour ne pas te blesser et pour que ma pensée et mon discours soient alignés et bienveillants, toujours.

Il y a tellement de peine, de peur et de colère dont j’aurais voulu me libérer pour ne pas que notre lien en soit ternis.

Mais je ne suis qu’une humaine. Avec ses hauts et ses bas. Avec ses blessures et ses failles.

Tu sais, sans vouloir justifier mes faux pas, j’ai besoin de nous expliquer, à toi et moi, un peu pourquoi…

C’est peut-être un peu pour toutes ces fois où j’ai pleuré dans la cour d’école et où on a rit de moi. Pour ces fois, où j’ai senti que maman ne me comprenait pas et que papa ne pouvait s’empêcher de déverser sa colère sur moi. Pour ces fois, où j’ai perdu mes amies et ce sentiment de compter pour quelqu’un. Pour ces amoureux qui m’ont menti. Pour cette fausse impression de n’être jamais à la hauteur et de toujours marcher à contre-courant bien malgré moi.

C’est peut-être pour toutes ces fois où je me suis mentie et où j’ai accepté ce qui ne me convenait pas. Toutes ces fois, où j’ai cru pouvoir recoller les morceaux en sachant très bien qu’il en manquait beaucoup trop… Pour toutes ces fois, où je t’ai demandé d’être ce que tu n’étais pas pour m’apporter un peu de ce que je n’avais pas. Pour toutes ces fois où on a su que ce n’était pas ce dont nous avions besoin en choisissant malgré tout de nous acharner à souffrir ensemble dans l’espoir de mieux guérir main dans la main.

Je m’excuse d’avoir déversé toutes ces ”fois” sur toi, un peu inconsciemment, en cherchant à ce que tu recolles un peu de moi.

Je m’excuse d’avoir eu tant d’attentes qui criaient en silence derrière ma souffrance. Je sais que ce n’était pas à toi à m’offrir tout ce que j’ai tant cherché. Je sais que le bonheur est en moi et qu’il ne sert à rien de forcer ce qui n’est pas, alors pardonne-moi d’en avoir trop voulu et demandé, d’en avoir trop fait et trop donné et parfois vraiment pas assez.

Je sais qu’un humain qui a mal peut faire un peu tout et n’importe quoi dans l’espoir de goûter à la paix et au bonheur. Et je sais que quand la peine, la peur, le désespoir ou la colère prennent trop de place il en reste trop peu pour notre capacité à être cohérent, sage, mature et posé.

Alors voilà, je m’excuse pour toutes mes incohérences, mes phrases tranchantes et corrosives, mes silences, mes cris et mes soupirs.

Je m’excuse pour mes regards empreints de frustration et ces remous dans mon coeur qui nous ont parfois donné le mal de mer, le mal d’amour.

J’aimerais que ce soit facile d’exister.

Facile de nous aimer tel que l’on est.

Facile de cheminer et chasser mes démons.

Mais j’apprends la Vie…

J’aimerais que la personne que tu es ne me mettes pas dans tous mes états. J’aimerais savoir garder mon calme et ma paix quand une situation m’ébranle jusque dans l’âme, mais je ne suis pas toujours capable d’y arriver.

Je suis maladroite, tantôt blessée, tantôt blessante. Je suis une humaine avec son histoire et j’ai compris avec toi que malgré toutes mes bonnes intentions je ne suis pas toujours fière de ce que je suis et fait. Et c’est normal, je crois bien. Je suis née pour apprendre, comprendre et m’améliorer. Je suis née pour guérir et aimer, ultimement, en toute liberté.

Aimer,

Libre de souffrances non-dites, de patterns, de mécanismes de défense et de croyances erronées.

Libre de choisir avec mon coeur et non avec mes souffrances.

Libre de ce que je n’ai pas reçu…

Libre de ce que j’ai reçu sans en avoir voulu…

Libre de ce que j’aimerais recevoir…

Pardonne-moi, car je sais que tu comprends.

Je sais que toi aussi tu souffres à certains points bien précis dans ton coeur

et que ceux-ci te font parfois perdre pied et tête.

Je sais que tu comprends mes incohérences et mes déchirures, au-delà de mes raisons ou mes silences. Je sais que tu peux comprendre parce que tu es un humain toi aussi avec ce même besoin d’être aimé et de guérir.

Je m’excuse à toi, à moi, à nous pour toute cette souffrance qui me traverse et qui s’exprime parfois si mal, comme un volcan, comme un désert ou comme un ouragan; une tempête sans nom et sans visage qui me suit depuis toujours un peu partout…

Et comme je ne veux pas passer ma vie à m’excuser, je me promet de tout faire pour recoller mes morceaux, calmer la tempête qui trop souvent se lève dans mon coeur et apprivoiser le bonheur un moment à la fois. Au-delà de ce qui me déchire…au-delà de toi, de moi et de tout ce qui nous divise et nous rallie.

Je crois que tout humain peut changer profondément s’il choisit de transcender ce qui le limite.

Je crois en nous et moi.

Je m’excuse, je me pardonne.

Pour toutes ces fois.

Bio : 

Mademoiselle Mymy est une jeune écrivaine lue internationalement. Elle se distingue comme spécialiste des mots du cœur avec ses textes qui apaisent, qui guident et qui déclenchent des réflexions profondes! Son premier livre Mon carnet antinaufrage est un baume pour le cœur et pour l’âme.

Sa page Facebook: www.facebook.com/mllemymy1

Son site:  www.mademoisellemymy.com

MERCI ☺

Publié par Mademoiselle Mymy

Développement personnel et psychologie. Bio :Mademoiselle Mymy est une jeune écrivaine lue internationalement. Elle se distingue comme spécialiste des mots du cœur avec ses textes qui apaisent, qui guident et qui déclenchent des réflexions profondes! Son premier livre Mon carnet antinaufrage est un baume pour le cœur et pour l’âme. Sa page Facebook: www.facebook.com/mllemymy1 Son site: www.mademoisellemymy.com

3 Commentaires

Laisser un commentaire
  1. je lis ces phrases avec tristesse et cependant elles résonnent bien,elles sont exactement le reflet de mes pensées,oui mais voilà trop tard pour s’excuser,pour demander pardon,mon époux m’a fait sa révérence ce mois avec un infarctus foudroyant,alors celles ou ceux qui me lisent n’hésitez surtout pas à dire je t’aime,à vous excuser pour une colère qui ont eu des mots plus blessants qu’un poignard,pensez que celle ou celui qui à qui vous vous adressez peut disparaitre dans l’heure qui suit pour toujours,et là aucun recours pour se faire pardonner

  2. Le pardon que je demande est dans le cadre politique..
    Je suis intervenu dans un débat concernant Muhammad Kadhafi.
    … je n’irai pas très loin.
    pardonner mes erreurs de language.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

surmonter la peur

Apprenez à surmonter la peur d’essayer quelque chose de nouveau

citations sur l’amitié

Les 52 meilleures citations sur l’amitié