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Comment gérer la colère : comment les émotions se manifestent dans le corps

Comment maîtriser sa colère lors de disputes et de conflits

Apprendre à maîtriser ses émotions dans les moments de tension est essentiel pour atteindre la sérénité. La colère est l’une des expressions les plus intenses de nos émotions ; elle peut être extériorisée, contrôlée ou refoulée, et ses conséquences diffèrent selon la situation.

La colère est un sentiment de protestation, d’insécurité, de timidité ou de frustration envers une personne ou une chose, qui s’extériorise lorsque l’ego se sent blessé ou menacé. L’intensité de la colère, ou son absence, varie d’une personne à l’autre. Joanna de Ângelis souligne que le développement moral et psychologique de l’individu est un facteur déterminant dans la manière dont la colère s’extériorise.

La colère peut aussi être un sentiment passager ou prolongé, comme le ressentiment, et une expression de l’irritabilité et de l’agressivité humaines. Selon cette définition, elle apparaît comme une réaction de l’ego face à une blessure ou une menace ; autrement dit, la colère est en quelque sorte un choix.

Nous pouvons traverser toutes sortes d’épreuves sans éprouver de colère, pourvu que nous restions concentrés sur notre essence, l’amour et l’être un, qui sont la réalité suprême. Lorsque notre attention se porte sur l’ego ou sur des instincts comme la survie, nous pouvons nous sentir menacés ou blessés, ce qui engendre de la colère, dont les réactions sont souvent la violence et l’intolérance.

Ce type de cartographie corporelle des émotions provient d’une étude menée par Lauri Nummenmaa et son équipe(Université d’Aalto en Finlande), publiée dans le journal PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences). Voici les grandes lignes :

  • Méthodologie : 700 participants (Finlandais, Suédois, Taïwanais) ont été exposés à des stimuli émotionnels (films, histoires, mots) et ont colorié les zones de leur corps où ils ressentaient une activation ou une désactivation.
  • Résultat : Les chercheurs ont obtenu des cartes corporelles distinctes pour chaque émotion, révélant des schémas cohérents entre les cultures

Limites à garder en tête

  • Subjectivité : les ressentis corporels varient selon les individus.
  • Culture : bien que l’étude ait inclus plusieurs nationalités, elle reste centrée sur des cultures spécifiques.
  • Interprétation : ce tableau est une moyenne statistique, pas une vérité absolue.

En analysant cette échelle, on constate que la colère est un sentiment intermédiaire. Elle peut provoquer une montée d’énergies encore plus denses, telles que la peur, la culpabilité ou la dépression, ou provoquer une chute vibratoire lorsque nous sommes dans un état d’enthousiasme, de joie ou de liberté.

De plus des recherches montrent clairement que la colère non maîtrisée peut avoir des effets néfastes sur la santé cardiovasculaire. Par exemple, une étude a démontré que la gestion de la colère par des techniques cognitivo-comportementales améliore la fonction endothéliale (la capacité des vaisseaux sanguins à se dilater) chez des patients ayant eu un infarctus du myocarde.

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La colère peut même être utile dans certains cas, pour faire passer une personne d’un état d’inaction, comme la dépression, à un état d’action et d’activité. Une personne déprimée manque de force pour agir, se sent incapable de résoudre sa situation et dépend entièrement de forces extérieures.

Si cette même personne ressent de la colère, cela génère une énergie d’action qui, même si elle est encore de faible vibration, lui donne le pouvoir personnel d’agir, même si cette action reste difficile à mettre en œuvre. La colère peut ainsi aider à briser les peurs, les limites, la haine et l’envie, car lorsqu’on la ressent envers ces émotions, notre tendance est de vouloir les dépasser.

De plus, l’inhibition (le refoulement) de la colère n’est pas sans conséquence : une étude expérimentale a montré que le fait de supprimer l’expression d’émotions négatives (comme la colère) entraîne des répercussions immédiates et retardées sur la pression artérielle lors de situations stressantes.

Comment gérer la colère

Il existe de nombreuses façons de gérer cette émotion. D’après mon expérience, j’essaie d’appliquer quatre actions pour minimiser l’impact de la colère sur ma vie : percevoir, contrôler, transmuter et extérioriser. Ces étapes permettent de maîtriser cette énergie et d’en tirer des enseignements.

Perception et compréhension : 

Pour gérer la colère, il est essentiel d’élargir notre perception et de reconnaître son apparition. Il faut réfléchir à ses origines, ses motivations et analyser sa présence et sa signification. Prendre conscience de sa colère constitue un premier pas vers la maîtrise de ses effets.

Maîtrise : 

Une fois conscients de notre colère, nous pouvons en contrôler les vibrations. Cette maîtrise est fondamentale pour éviter qu’elle ne se transforme en agression physique ou verbale. Elle exige une grande force de volonté et de détermination pour transcender les perceptions de notre ego.

Pour ceux qui ont déjà éveillé la perception de l’énergie vitale dans la colonne vertébrale, le processus consiste à diriger les énergies condensées dans le plexus solaire et les chakras inférieurs vers le haut, vers le cœur, où elles se transmutent en paix et en amour.

Les prières et les invocations spirituelles peuvent être également des moyens puissants de maîtriser la colère, car notre ego se soumet à l’action de forces supérieures, permettant à nos émotions de s’élever naturellement.

Transmutation et extériorisation

Après avoir ressenti de la colère, nous devons transmuter cette énergie. Dans le champ énergétique, rien ne se détruit, tout se transforme. La colère doit ainsi être convertie en quelque chose de positif, comme une action ou une leçon.

Pour que cette transmutation s’effectue sans répercussions sur le corps, il est nécessaire d’extérioriser cette énergie. Dans la plupart des cas de violence verbale ou physique, la colère a été extériorisée prématurément, sans avoir été transformée en énergies plus subtiles.

L’exercice physique est une solution efficace pour libérer la colère refoulée. Courir, marcher dans la nature, nager, faire du vélo ou d’autres exercices aérobiques permettent d’éliminer les « toxines émotionnelles » générées par la colère. La musculation et les arts martiaux sont également bénéfiques, car ils canalisent cette énergie et développent la force, la confiance en soi, la discipline et le sens de la justice.

Cette étape est fondamentale, car la répression de l’énergie de la colère peut provoquer des troubles métaboliques, affectant notamment les reins, le foie et l’estomac. En extériorisant cette énergie transmutée, nous prévenons les maladies et transformons notre expérience en connaissances, renforçant ainsi notre compréhension et notre compassion face aux défis de l’existence.

La colère est facultative ; nous pouvons donc choisir de transformer toute émotion de colère en joie, épanouissement et paix, reflétant dans nos vies ce que nous sommes vraiment : l’amour.

Publié par Jean-Charles Réno

À propos de l’auteur: j'aime la nature et l'écologie mais je m'intéresse aussi à la psychologie et la spiritualité, je pense que tout est lié. Je suis arrivé dans l’équipe d’ESM en 2016 après avoir étudié en Angleterre et passé plusieurs années en Australie . Depuis toujours, je suis soucieux de la nature et de mon impact sur l’environnement. Ainsi, par le biais d’informations, j’essaie de contribuer à l’amélioration de l’environnement et de jouer un rôle dans l’éveil des consciences afin de rendre le monde un peu meilleur chaque jour.

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Le présent contenu a été partiellement généré avec le soutien d’une IA.