in

7 choses à retenir lorsque vous pensez que vous n’êtes pas assez bon(ne)

Il m’arrive souvent de m’adresser à moi-même d’une manière que je n’oserais jamais utiliser avec quelqu’un d’autre. Je me juge, je me compare, je me rabaisse. Peu importe les compliments que je reçois ou les marques d’affection que l’on m’offre, il y a toujours une petite voix dans ma tête qui me dit : « Tu n’en fais pas assez. Tu n’es pas assez bien. »

Presque chaque jour, je scrute mes actes et mes défauts comme un détective à la recherche d’un crime. Je me convaincs que je suis décevant, que je ne mérite pas d’être aimé, que je suis en retard sur tout — dans la vie, dans mes ambitions, dans mes relations.

Notre société semble exiger l’extraordinaire. Il faut briller, se démarquer, impressionner. Si l’on n’a pas une carrière parfaite, une vie sociale animée, un corps sculpté, une relation stable — alors on se sent à part, comme s’il manquait quelque chose de fondamental.

Et dans tout ce tumulte, j’oublie trop souvent ce que je suis. Ce que j’apporte. Ce qui fait de moi une personne unique, même si cela ne se mesure pas en likes ou en accomplissements.

Je me laisse enfermer dans ma propre tête, où mon juge intérieur prend toute la place. Je m’épuise à force de douter, jusqu’à vouloir simplement disparaître sous une couverture, une télé allumée, et quelque chose de sucré à manger.

Puis, un soir, je suis tombé sur un vieux message vocal d’un ami. Il me remerciait, presque en larmes, de l’avoir appelé le jour où il allait mal. Il m’a dit que ce simple appel, ce petit geste, l’avait empêché de sombrer. Que ma présence comptait, vraiment. Je l’avais oublié.

Ces quelques mots ont ravivé en moi une vérité que mon esprit saboteur essaie souvent d’effacer : ma valeur ne dépend pas de ce que je produis ou de ce à quoi je ressemble. Elle se manifeste dans les liens, les gestes, la présence.

Depuis, j’essaie — doucement — de répondre avec un peu plus de compassion quand ma voix intérieure me rabaisse. Parfois, elle crie encore fort. Parfois, je retombe. Mais j’apprends à ne plus rester couché trop longtemps.

Voici quelques rappels que je garde à portée de cœur lorsque je sens que je suis trop dur avec moi-même :

1. Les personnes auxquelles vous vous comparez se comparent également aux autres

Nous nous comparons tous, consciemment ou non. Même ceux qui semblent avoir une vie parfaite se mesurent à d’autres. Cette comparaison constante fait partie de la condition humaine.

Mais en choisissant de regarder les autres avec compassion et bienveillance plutôt qu’avec jalousie ou jugement, nous découvrons une vérité plus profonde : ce sont des êtres humains, comme nous. Des personnes magnifiquement imparfaites, confrontées à leurs propres luttes, souvent invisibles.

2. Votre esprit peut être un menteur très convaincant

Un jour, j’ai lu cette phrase : « Ne croyez pas tout ce que vous pensez. » Elle a changé ma manière de réagir face à mes pensées négatives.

Votre esprit peut produire des idées cruelles, dures, voire absurdes. Ce ne sont que des pensées, pas des vérités. Leur donner trop de pouvoir est non seulement épuisant, mais aussi profondément injuste envers vous-même.

3. Il y a en vous plus de bien que de mal

Cette idée me vient d’une citation de Jon Kabat-Zinn : « Tant que vous respirez, il y a plus de bien en vous que de mal. » Une pensée simple mais puissante.

Il est si facile de se focaliser sur ses défauts, ses erreurs ou ses failles. Pourtant, il y a aussi tant de choses belles en vous — le simple fait d’être vivant, de respirer, d’avoir la capacité de ressentir, de créer, de recommencer. Ce sont là des signes que tout n’est pas perdu, loin de là.

4. Vous avez le plus besoin d’amour quand vous pensez le mériter le moins

Cette vérité m’a frappé récemment, même si je suis certain de l’avoir déjà entendue avant. C’est dans les moments de colère, de honte, d’anxiété ou de tristesse profonde que l’on rejette souvent l’amour — y compris celui que l’on pourrait se porter à soi-même.

Mais c’est précisément dans ces instants que l’amour est le plus nécessaire. Accepter de recevoir un regard doux, une présence chaleureuse ou simplement un peu de réconfort peut transformer ces instants sombres en opportunité de guérison.

5. Il faut faire la paix avec le présent avant de pouvoir s’épanouir dans l’avenir

J’ai longtemps cru que le bonheur viendrait une fois que j’aurais atteint un objectif, franchi une étape, ou changé une partie de ma vie. Pourtant, chaque « prochain niveau » m’a appris la même chose : vous ne pouvez pas goûter pleinement à demain si vous rejetez aujourd’hui.

Accepter l’endroit où vous êtes maintenant — même si ce n’est pas là où vous voudriez être — ouvre la voie à un changement plus apaisé, plus durable, plus sincère.

6. Concentrez-vous sur les progrès plutôt que sur la perfection

L’un des moteurs les plus puissants de l’autodévalorisation est notre obsession de la réussite. Nous cherchons la perfection, et dès que nous échouons — même un peu — nous nous sentons inadéquats, voire inutiles.

Mais nous oublions souvent que le simple fait d’essayer, de persévérer, de se relever après un échec est en soi une réussite. Chaque pas, aussi petit soit-il, est un progrès. Se mettre en mouvement, oser, se confronter à ses limites : cela a de la valeur, indépendamment du résultat final.

Plutôt que de vous juger pour ce que vous n’avez pas encore accompli, célébrez le chemin que vous avez déjà parcouru. Rappelez-vous que la croissance est un processus, pas une destination.

7. Vous ne pouvez pas améliorer l’amour de soi à partir de la haine de soi

Se répéter qu’on est un échec ne mène pas au succès. Se dire qu’on ne vaut rien n’aide en rien à se sentir plus digne. S’auto-critiquer sans relâche ne favorise ni la motivation, ni le changement durable.

Cela peut sembler presque trop simple, mais c’est pourtant vrai : la seule façon d’apprendre à s’aimer, c’est… de s’aimer. Même si vous souhaitez changer. Même si vous êtes insatisfait de certaines choses. Même si vous êtes loin de l’image idéale que vous avez de vous-même.

L’amour-propre commence là où vous êtes, pas là où vous pensez devoir être.

Vous êtes assez bien tel que vous êtes aujourd’hui. Et chaque fois que vous vous le rappellerez, il deviendra un peu plus facile d’y croire.

Partagez

Publié par Carole Mazeau

À propos de l’auteure: J’ai commencé à écrire pour ESM en 2017. Étant une grande passionnée de développement spirituel, j’aime mettre à contribution mes connaissances et mon savoir pour en faire profiter les autres.J’espère ainsi encourager les gens à approfondir leurs connaissances sur la spiritualité et à devenir la meilleure version d’eux-mêmes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce que toutes les grandes relations ont en commun

4 signes du zodiaque baignés de chance tout au long du mois d’août 2025