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J’ai du mal à être une bonne amie en ce moment

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J’ai du mal à être une bonne amie en ce moment

Image crédit : pixabay.com

J’ai du mal à être une bonne amie en ce moment

Il est encore tôt ce matin. Mon mari est allé au travail et les enfants dorment encore. Je suis là, au calme, assise avec une tasse de café devant mon ordinateur dans ma cuisine, à en apprécier chaque moment.

Je jette un regard à ma boîte de réception en supprimant rapidement tous les courriers indésirables, et je me rappelle tout bas que je dois régler quelques factures plus tard.

Ensuite, je vois qu’une vieille amie m’a envoyé une photo amusante de nous deux lorsque nous étions beaucoup plus jeunes.

Le mail disait: « Comment vas-tu?? Te souviens-tu de ce jour? C’était tellement bien! »

Je regarde nos visages souriants. Nous étions en train de rire à propos de quelque chose, tout en étant détendues et heureuses. Nous étions alors très attachées l’une à l’autre. Un lien immuable fondé sur l’amitié.

Maintenant, nous essayons de garder le contact au moins une fois par mois, car j’ai souvent tendance à zapper ce genre de mails. Je me sens coupable de ne pas être plus réceptive. Comme beaucoup d’e-mails que je reçois, je les lis généralement lorsque je suis en déplacement – en me disant « Je répondrai dès que je serai à la maison ». Et puis la vie prend le relais.

En tant que parents de jeunes enfants, il semble qu’il y ait toujours une montagne de choses à faire. Lorsque nous ne sommes pas occupés à changer les enfants, les habiller ou les nourrir, nous devons travailler, faire des courses, ou nous devons amener les enfants à des rendez-vous, des activités, et des fêtes d’anniversaire. Même en été, lorsque nous essayons de garder les choses aussi simples que possible, il y a toujours des choses à faire. Les précieux moments passés en famille, la préparation du dîner, faire prendre le bain aux enfants, leur lire des histoires, s’informer sur leur journée, etc.

Ensuite, il y a l’épuisement de fin de journée. Le bébé fait ses dents, donc on ne dort pas beaucoup. Ou il y a une autre infection de l’oreille. Il y a le jonglage perpétuel du temps.

Du temps passé avec les enfants. Notre partenaire. Avec nos familles agrandies. Et en particulier en ce qui concerne les moyens à donner aux enfants de réaliser leur potentiel. Encourager les jeunes filles à devenir des femmes et les garçons à devenir des hommes est un emploi à temps plein à part entière.

En fait, je ne suis pas seulement mauvaise pour répondre aux emails. Quand je parviens à trouver du temps pour voir mes amis, je dois bien m’organiser. « Peux-tu venir chez moi lorsque les enfants seront endormis? », « Peut-on aller prendre un verre près de chez moi au cas où les enfants se réveilleraient? »

Et quand j’arrive à tout bien planifier, il ne faut pas pas grand chose avant de commencer à bailler à 10 heures du soir. Je visualise directement mon lit. Et dire qu’autrefois j’arrivais à rester éveillée jusqu’au petit matin, à discuter et à rire après plusieurs verres de vin.

J’ai changé. Et il faut le reconnaître.

Je sais que j’ai du mal à être une bonne amie en ce moment. Mais je promets que cela ne durera pas éternellement. Je suis un peu comme une mauvaise herbe. Je me plie en quatre pour éduquer de petits enfants qui ont constamment besoin de moi. Mais cette étape de la vie ne durera pas pour toujours.

Ils grandissent rapidement et ont moins besoin d’assistance. Ils apprennent déjà à nouer les lacets de leurs chaussures. Ils font leurs propres petits déjeuners. Et savent essuyer leur derrière.

Et même si cela paraît absurde, je veux m’accrocher à ces instants. Parce que les bonnes choses passent trop vite. Je veux me souvenir de leur petite voix. La forme de leurs adorables genoux. Je veux profiter de ces instants où ils pensent que je suis la meilleure et la plus amusante personne sur terre.

Quand ils commenceront à grandir, j’aurai plus de temps libre. Je finirai par apprendre comment mieux le gérer. Mes nuits seront probablement plus longues. Et puis, promis, je serai la bonne amie d’autrefois. La bonne copine que je suis encore.

Parce que je suis toujours là. Je suis toujours moi. Et j’accorde vraiment de la valeur à nos liens d’amitié, donc je répondrai à ce mail.

Si tu sais être patiente, je te promets de te voir bientôt.

Source : community.today.com

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Publié par Sandra Véringa

J’ai rejoint l’équipe ESM en 2014. Il y a beaucoup de choses qui se passent sur la planète qui vont à l’encontre de mes valeurs, j’ai voulu faire de mon mieux pour jouer un rôle dans la création de changements. Depuis que je travaille pour ESM, il y a eu de grands changements dans ma vie et j’espère pouvoir sensibiliser et faire changer la mentalité de notre société.

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