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Comment arrêter de se plaindre et ne pas s’identifier à ses pensées négatives

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Image crédit : wallup.net

Comment arrêter de se plaindre et ne pas s’identifier à ses pensées négatives.

Ne pas s’identifier à ses pensées négatives et assumer l’entière responsabilité de ses actes : un bien vaste programme… Je vous propose ici une traduction par Vincent Jousse, d’un article de Steve Pavlina : How to stop complaining. J’ai beaucoup aimé cet article car il va droit au but : nous sommes responsables de ce que nous créons.

L’étape la plus importante pour arrêter de se plaindre est certainement de déconnecter ce comportement indésirable de votre propre identité. L’erreur récurrente que font les personnes qui se plaignent tout le temps est de s’auto-identifier aux pensées négatives qui passent dans leur esprit. Ce type de personne pourrait admettre quelque chose comme : « Je sais que je suis responsable de mes pensées, mais je ne sais pas comment arrêter de penser tout le temps négativement ». Ça ressemble à un pas dans la bonne direction et, d’une certaine manière, ça en est un.

Mais c’est aussi un piège. C’est une bonne chose d’assumer la responsabilité de vos pensées, mais il n’est pas souhaitable de s’y identifier à un point où vous allez finir par vous en vouloir et vous sentir encore plus mal. Une meilleure tournure pourrait être : « Je reconnais que ces pensées négatives traversent mon esprit. Mais ces pensées ne sont pas moi. Au fur et à mesure que j’élève ma conscience, je peux remplacer ces pensées par des pensées alternatives plus positives ». Vous avez le pouvoir de reconditionner vos pensées, mais pour cela il faut garder votre conscience en dehors de ce bourbier de reproches. Vous devez réaliser que ces pensées, bien qu’elles traversent votre esprit, ne sont pas vous pour autant. Vous êtes le canal conscient par lequel elles transitent.

Le conditionnement mental

Même si vos pensées sont déconnectées de qui vous êtes, si vous répétez les même pensées encore et encore, elles vont finir par largement conditionner votre esprit. Même s’il est presque vrai de dire que nous devenons ce que nous pensons, je pense que l’on va un peu loin en disant ça.

Regardez comment ce que vous mangez conditionne votre corps. Vous n’allez pas vraiment devenir le prochain repas que vous allez manger, mais ce repas va influencer votre physiologie. Si vous continuez à manger les mêmes repas encore et toujours, ils vont avoir une influence majeure sur votre corps au fil du temps. Votre corps va vous redemander ce même type de nourriture et va finir par être en manque. Cependant, votre corps reste bien séparé et différent de la nourriture que vous mangez et vous restez libre de changer votre alimentation. Cette nouvelle alimentation entrainera petit à petit un changement de physiologie en fonction de ces nouvelles données.

Le piège de la pensée négative

Il est difficile de se sortir de cette situation qu’est la pensée négative car elle s’auto-entretient. Toutes les personnes concernées par le problème ne le savent que trop bien. Vos expériences négatives nourrissent vos attentes négatives qui à leur tour entraînent de nouvelles expériences négatives.

À vrai dire, c’est tellement compliqué de s’en sortir que la majeure partie des personnes qui entre dans ce cercle vicieux ne s’en échappe jamais. Même s’ils se hissent contre leur propre négativité, ils la perpétuent sans s’en rendre compte en continuant de s’identifier à elle. Si vous vous en voulez d’être trop négatif, vous renforcez le processus, vous ne vous en sortez pas.

Je pense que toutes les personnes qui sont prisonnières de ce processus vont le rester tant qu’elles ne connaitront pas une élévation de leur niveau de conscience. Elles doivent reconnaître qu’elles sont prisent au piège et que continuer à battre sa propre négativité tout en continuant de s’y identifier est une bataille qu’il est impossible de gagner. Réfléchissez-y deux minutes : si constamment vous en vouloir de pleurnicher était une bonne stratégie, est-ce que ça n’aurait pas déjà dû prouver son efficacité depuis un bout de temps ? Est-ce que vous vous sentez plus prêt de vous en sortir après tous les efforts que vous y avez consacrés ?

En conséquence, la solution que je préfère est d’arrêter de se battre et se rendre. Au lieu de résister à la négativité tête baissée, reconnaissez et acceptez sa présence. Ça aura pour effet d’élever votre niveau de conscience.

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Image crédit : wallup.net

Surmonter la négativité

Il est possible d’apprendre à embrasser les pensées négatives qui traversent votre esprit et ainsi les transcender. Autorisez les à exister mais ne vous identifiez pas à elle car ces pensées ne sont pas vous. Commencez à intéragir avec elles en tant qu’observateur.

Il a été dit que l’esprit est comme un singe hyperactif. Plus vous combattez le singe, plus il s’active. À la place, détendez-vous et regardez le s’épuiser tout seul.

Reconnaissez aussi que c’est la raison pour laquelle vous êtes ici : vivre votre vie actuelle comme un être humain. Votre raison d’être est de développer votre conscience. Si vous être empêtré dans la négativité, votre boulot va consister à développer votre conscience au point où vous pouvez apprendre à rester concentré sur ce que vous voulez afin de créer de manière positive et non destructive. Il est possible que ça vous prenne toute votre vie pour y arriver et ce n’est pas un problème. Votre vie vous renvoie toujours le contenu de votre conscience. Si vous n’aimez pas ce que vous vivez c’est parce que votre aptitude à créer de manière consciente reste encore sous-développée. Ce n’est pas un problème en soi car vous êtes ici pour la développer. Vous vivez exactement ce que vous êtes supposé vivre afin d’en tirer des leçons.

Création consciente

Si vous avez besoin de plusieurs vies pour travailler sur votre négativité, vous êtes libre de prendre votre temps. Créer de manière consciente est une grosse responsabilité et vous ne vous sentez peut-être pas prêt. Tant que ça ne sera pas le cas, vous allez perpétuer vos habitudes de pensées négatives afin de vous éloigner de cette responsabilité. Vous devez admettre que l’idée d’être le créateur de tout ce qui se passe dans votre réalité actuelle est un peu intimidant. Qu’est-ce que vous comptez faire de votre vie ? Qu’est-ce qui se passera si vous vous plantez ? Qu’est-ce qui se passera si vous gâchez tout ? Qu’est-ce qui se passera si vous faites de votre mieux et vous échouez ? Vos propres doutes vont faire en sorte de vous garder dans votre modèle de négativité afin d’éviter cette responsabilité.

Malheureusement, cette fuite a des conséquences. La seule manière pour les véritables créateurs de dénier la responsabilité de leur créations est de croire en l’illusion qu’ils ne les créent pas réellement. Cela signifie que vous devez diriger votre propre énergie créative contre vous-même. Vous êtes comme un Dieu utilisant ses propres pouvoirs pour devenir impuissant. Vous utilisez vos forces pour vous rendre faible.

La raison pour laquelle vous pouvez actuellement être coincé dans un mode de pensée négative est qu’à un moment vous l’avez choisi. Vous avez considéré que l’alternative qui consisterait à assumer la totale responsabilité de tout ce qui se passe dans votre réalité serait pire. Trop à gérer. Vous avez alors dirigé vos propres pensées contre vous-même afin d’éviter cette impressionnante responsabilité. Et vous allez restez dans ce mode de pensée négative jusqu’à ce que vous soyez prêt à de nouveau gérer certaines de ces responsabilités.

La négativité n’a pas à être une condition permanente. Vous avez toujours la liberté de faire un autre choix. Dans la pratique, cette prise de conscience arrive normalement en déroulant des couches de conscience l’une après l’autre. Vous commencez à accepter et embrasser de plus en plus de responsabilités dans votre vie.

Assumer toutes ses responsabilités

Vous voyez… la vraie solution pour arrêter de se plaindre est de prendre ses responsabilités. Vous devez dire à l’Univers (et le penser) : « Je veux accepter plus de responsabilités dans tout ce que je vis ».

Voici quelques exemples de ce que j’entends par accepter des responsabilités :

  • Si je suis malheureux, c’est parce que je crée ce malheur.
  • S’il y a un problème dans ce monde qui me pose souci, je suis responsable de sa résolution.
  • Si des gens sont dans le besoin, j’ai la responsabilité de les aider.
  • Si je veux que certaines personnes fassent partie de ma vie, c’est à moi de les attirer et de les inviter à être avec moi.
  • Si je n’aime pas ma situation actuelle, je dois y mettre fin.

D’un autre côté, ça peut aussi aide de prendre la responsabilité de tout ce qui vous arrive de bien dans la vie. Les bonnes choses n’arrivent pas par hasard, vous les avez créées. Bien joué.

Félicitez-vous comme bon vous semble, mais ne croyez pas que vous devez prétendre aimer quelque chose que vous n’aimez pas. En revanche, acceptez en l’entière responsabilité… dans la mesure où vous êtes prêt à le faire.

Se plaindre c’est dénier ses responsabilités. Et s’accuser est juste une autre façon de s’excuser d’être responsable, bien que ce déni exerce encore sa propre puissance créatrice.

La création consciente est en effet une énorme responsabilité. Mais, à mon avis, c’est la meilleure partie dans le fait d’être humain. Il n’existe aucun substitut au fait de créer une vie pleine de bonheur, même si ça demande d’assumer ses responsabilités pour toutes les saloperies qui se sont manifestées jusqu’ici.

Lorsque vous vous surprenez en train de vous plaindre, arrêtez-vous et demandez vous si vous souhaitez continuer à fuir les responsabilités de votre réalité ou bien si vous souhaitez de nouveau gérer un peu plus de responsabilités. Peut-être êtes-vous prêt à assumer plus de responsabilités, ou peut-être pas, mais quoiqu’il en soit, faites de votre mieux pour prendre ces décision consciemment.

Est-ce que vous voulez de la sympathie pour la création de ce que vous ne voulez pas, ou est-ce que vous voulez des félicitations pour la création de ce que vous souhaitez ?

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Publié par Karine Martin

À propos de l'auteure : Je suis originaire du centre de la France et depuis mon plus jeune âge, je suis passionnée par la psychologie, le ressenti et les relations Homme-femme, homme-homme ou femme femme. L’être humain est fascinant tant par sa beauté que par sa noirceur , tant par sa créativité que son oisiveté. Chaque sentiment, ressentiment, relation ou échange peut nous en apprendre beaucoup sur nous-mêmes et sur les autres. Mais le diable est dans les détails et c’est en étudiant et en essayant de comprendre les toutes petites choses que nous pouvons parfois arriver à de grandes choses. Les relations sont ainsi faites, c’est comme construire un mur et chaque jour on y ajoute une nouvelle pierre. Et j’aimerais aider les gens a mettre une meilleure pierre chaque jour c’est pour cela que j’écris pour ce merveilleux site qu’est ESM, je vous remercie tous du fond du coeur de me lire et à bientôt sur le net.

3 Commentaires

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  1. Oui effectivement les pensées négatives ont influé sur mon quotidient au point ou je me suis impliquée . aucun sens de vie ; toujours aéré dans mes pensées triste des préjugés insignifiables des autres , plaignante malgré que je mène une vie très normale soit sur le côté matériel ou social ; J’espère avec les solutions que vous proposiez les choses vont changer.

    • Bonjour,
      Votre témoignage me touche beaucoup et je vous en remercie. La méditation est une aide immense dans ce processus de transformation et je vous souhaite la patience, la persévérance et surtout l’envie de vous en sortir? Mais le miracle de cette volonté de changer, c’est que cela fonctionne comme une dynamo: on met le moteur en marche (ce qui peut se reveler assez pénible au tout début, je vous l’avoue) mais ensuite et même très rapidement, vient le goût d’avancer. Et c’est ce goût si bon qui nous soutient par la suite. Alors je vous souhaite un magnifique voyage sur ce chemin de votre évolution!

  2. Bonjour à vous,

    Merci pour cet article intéressant.

    Par contre, je ne pense pas que nous créons tous ce qui nous arrive. Nous faisons partie d’un ensemble qui apporte son lot d’éléments qui s’imposent à nous. En revanche, nous choisissons ce que nous en faisons.

    Nous vivons dans une société individualiste où l’indivu est tenu pour seul responsable de tout ce qui lui arrive. Je regrette qu’on ne prenne plus en compte d’autres dimensions comme le social, sociétal, géopolitique et autres.

    Voilà ma conclusion

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